citizenjazz.com a écrit :Fille de Maxim Saury, batteuse déjà confirmée avec une carrière en cours, titulaire du poste dans la formation « féminine » de Rhoda Scott, Julie Saury se devait de saluer la mémoire de son père (1928 - 2012), d’autant qu’elle affirme avec force qu’il lui a bien transmis le virus de cette musique, dont l’unité est certes parfois tendue, mais qui sait se distendre ce qu’il faut pour ne pas perdre sa qualité première, d’être une fondation musicale sans équivalent.
Dans A Jazz Love Story la batteuse profite de la qualité de ses accompagnateurs pour relire en « bousculant gentiment » comme elle dit, le répertoire traditionnel qui va de « Sweet Georgia Brown » (superbe solo de Philippe Milanta) à « A Kiss To Build A Dream On » (un succès de Louis Armstrong) en passant par « Stars Fell On Alabama » (souvenez-vous de Teagarden, une version à pleurer) ou « Petite Fleur » magnifiquement décalé par un arrangement de Patrice Caratini, sur un tempo fait pour enlacer.
Alors en effet, parions sur le père, puisque c’était celui-là, avec ce prénom si bien bien porté.
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
Le saxophoniste aussi n'est pas mal Je vais essayer : saxe/clarinette et si je m'en sort bien, ce dont je ne doute pas, de chanter aussi en même temps !