disques de clarinettistes à posséder
disques de clarinettistes à posséder
Tout est dans le sujet. Une sorte de top 10 ou 20 ou plus. Merci d'avance.
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Vanelhato
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- Concertos pour Clarinette de Mozart par Martin Fröst
- Concertos pour Clarinette de Weber par Martin Fröst (Oui je l'aime bien
)
- Concerto pour Clarinette de Gérald Finzi
- Fröst and Friends
- The Art of Clarinet par Monaldo Braconi
Mes préférés
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Un musicien est une personne qui, par définition, est capable de jouer de la Musique même quand il y a une panne d'électricité.
Alors ... pour moi :
Je précise tout de suite que ce ne sont pas tous des disque "de clar", mais dans tous la clar tient un rôle majeur
De même l'ordre d'apparition (à part peut être le premier), est sujet à changement
Je précise tout de suite que ce ne sont pas tous des disque "de clar", mais dans tous la clar tient un rôle majeur
De même l'ordre d'apparition (à part peut être le premier), est sujet à changement
- Sylvain Kassap & Okay Temiz : "Istambul Da Eyul" (Kassap n'est pas qu'à la clar & clar basse, mais aussi au sax mais alors c'est un disque ... ppffff ... de la musique quoi, avec des moments magnifiques, et avec des vrais pains dedans)
- Gianluigi Trovesi & Gianni Coscia : "In cerca di cibo" & "Radici": clar mib et alto essentiellement (un peu de basse aussi) + acccordéon.
- Michel Portal : "Bailador" (ça doit être le dernier si je ne m'abuse). Bon, je présente pas le monsieur.
- Denis Colin & la société des arpenteurs : "Subject to change". Ça fait pas longtemps que je l'écoute, mais alors il grimpe rapidos dans mon palmarès.
- Louis Sclavis Trio : "Ceux qui veillent la nuit", avec notamment le morrceau "Qumran" qui personnellement me scotche à terre. (un jour je le jouerai en entier, pas que le premeir motif que j'arrive à faire maintenant, héhé), et aussi bien sûr le morceau "ceux qui veillent la nuit", qui est ... argl....
- Anouar Brahem : "the astounding eyes of Rita" : Klaus Gesing à la clar basse, je ne connais pas ce garçon en dehors de cet album, mais il a un son et un phrasé magnifique.
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll
J'ai écouté Kassap, Trovesi, Colin et Sclavis. J'ai l'album "Carnets de route" avec Sclavis mais je ne connaissais pas les autres, sauf Colin de nom. J'ai commencé le jazz il y a presque 3 ans et de façon assez chronologique. Je dois posséder environ 150 cds qui couvrent la période allant de 1956 à la fin des années 80. Je m'intéresse depuis peu au jazz "moderne" et suis ravi de ces découvertes, merci.
Quant à moi, voici quelques disques où la clarinette joue un rôle majeur :
_ ERIC DOLPHY Out to lunch (le morceau Something sweet, something tender m'a fait débuter la clarinette)
_ DAVID KRAKAUER Klezmer NY (un virtuose qui reste humble, un album génial)
_ GIORA FEIDMAN The Dance of joy (la clarinette chante, oui elle chante)
_ MICHEL PORTAL Baïlador (citrus juice est une bombe!)
_ BENNIE MAUPIN Penumbra (son avant-dernier album très planant)
_ LOUIS SCLAVIS Carnets de route (découvert récemment, ça sent bon l'Afrique et ses rythmes)
_ JOHN SURMAN sur l'album Thimar de ANOUAR BRAHEM
Quant à moi, voici quelques disques où la clarinette joue un rôle majeur :
_ ERIC DOLPHY Out to lunch (le morceau Something sweet, something tender m'a fait débuter la clarinette)
_ DAVID KRAKAUER Klezmer NY (un virtuose qui reste humble, un album génial)
_ GIORA FEIDMAN The Dance of joy (la clarinette chante, oui elle chante)
_ MICHEL PORTAL Baïlador (citrus juice est une bombe!)
_ BENNIE MAUPIN Penumbra (son avant-dernier album très planant)
_ LOUIS SCLAVIS Carnets de route (découvert récemment, ça sent bon l'Afrique et ses rythmes)
_ JOHN SURMAN sur l'album Thimar de ANOUAR BRAHEM
Moi j'adore l'album de Paquito d'Rivera "Tico-Tico" !
Et pour les 9 albums suivants j'irai les chercher plus tard car ce soir il se fait tard !
Mais je suis plutôt de la génération ringardos qui adore Buddy de Franco, Eddy Daniels et le moins connu Maurice Meunier pourtant le 1er grand bebopper français et clarinettiste de Django !
Et pour les 9 albums suivants j'irai les chercher plus tard car ce soir il se fait tard !
Mais je suis plutôt de la génération ringardos qui adore Buddy de Franco, Eddy Daniels et le moins connu Maurice Meunier pourtant le 1er grand bebopper français et clarinettiste de Django !
Quand je vois c'que j'vois, quand j'entends ce que j'entends..je suis bien content d'penser ce que j'pense !
vaste sujet
bon je mets comme ça pêle-mêle, c'est pas du tout dans l'ordre de préférence, je vais classer par styles peut être,
en jazz :
de par ce que j'ai énormément écouter pour m'influencer avec Muskar XIII : les albmums de Django Reinhardt avec Hubert Rostaing, Pêche à la mouche est superbe
mes premières amours étant le New Orleans, j'ai beaucoup écouté le groupe de Chris Barber avec Monty Sunshine à la clar, moins maintenant.
J'aime beaucoup le jeu d'Eddie Daniels, mais ça dépend l'époque, par exemple le son de l'album Blackwood me fait foncièrement gerber, par contre en sideman dans des Big Band, j'adore ! (GRP Allstars par exemple)
son papa spirituel : Buddy De Franco, pas plus de 20mn d'affilées, mais j'adore.
Jimmy Giuffre bien sur, quel son !!
J'aime beaucoup le jeu de Bernard Berkhout, dans l'album roots des Rosenberg notamment, après, ses albums à lui, fait voir....
Sclavis bien sur, la trilogie Africaine est ce que j'ai le plus écouté de lui, et je me rend compte que le musicien que je préfère des trois c'est Henri Texier
Portal !! Bailador excellentissime, quel mélodiste ! mais aussi Burundi, Mineapolis...
dur de s'arrêter là :
Evan Christopher, Denis Colin sont des clarinettistes que j'ai découvert y'a pas longtemps et que je suis avec intérêt.
En Klezmer et/ou Trad
j'adore ce que fait Krakauer, a New Hot One par exemple,
Giora Feidman, faut voir, y'a pas un album que j'aime particulièrement mais c'est les premiers sons de clar-klez que j'ai entendus, ça marque.
je ne me lasse pas de l'album Delicatessen de Klezmer Nova, à cette époque Yom s'appelait encore Guillaume (ou yomguih), qu'est ce qu'il cartonne cet album !
l'album de Sukke est bien aussi,
j'adore le groupe Bratsch, ils ont plein d'albums, mangeur de lune par exemple est très bien
Urs Karpatz, de supers contre-chants à la clar, l'album Autour de Sarah
et bien sur : Muskar XIII, Retourne en Roumanie
bon, j'ai pas fini de poster que je sais déjà que j'en ai oublié plein !
Dim
bon je mets comme ça pêle-mêle, c'est pas du tout dans l'ordre de préférence, je vais classer par styles peut être,
en jazz :
de par ce que j'ai énormément écouter pour m'influencer avec Muskar XIII : les albmums de Django Reinhardt avec Hubert Rostaing, Pêche à la mouche est superbe
mes premières amours étant le New Orleans, j'ai beaucoup écouté le groupe de Chris Barber avec Monty Sunshine à la clar, moins maintenant.
J'aime beaucoup le jeu d'Eddie Daniels, mais ça dépend l'époque, par exemple le son de l'album Blackwood me fait foncièrement gerber, par contre en sideman dans des Big Band, j'adore ! (GRP Allstars par exemple)
son papa spirituel : Buddy De Franco, pas plus de 20mn d'affilées, mais j'adore.
Jimmy Giuffre bien sur, quel son !!
J'aime beaucoup le jeu de Bernard Berkhout, dans l'album roots des Rosenberg notamment, après, ses albums à lui, fait voir....
Sclavis bien sur, la trilogie Africaine est ce que j'ai le plus écouté de lui, et je me rend compte que le musicien que je préfère des trois c'est Henri Texier
Portal !! Bailador excellentissime, quel mélodiste ! mais aussi Burundi, Mineapolis...
dur de s'arrêter là :
Evan Christopher, Denis Colin sont des clarinettistes que j'ai découvert y'a pas longtemps et que je suis avec intérêt.
En Klezmer et/ou Trad
j'adore ce que fait Krakauer, a New Hot One par exemple,
Giora Feidman, faut voir, y'a pas un album que j'aime particulièrement mais c'est les premiers sons de clar-klez que j'ai entendus, ça marque.
je ne me lasse pas de l'album Delicatessen de Klezmer Nova, à cette époque Yom s'appelait encore Guillaume (ou yomguih), qu'est ce qu'il cartonne cet album !
l'album de Sukke est bien aussi,
j'adore le groupe Bratsch, ils ont plein d'albums, mangeur de lune par exemple est très bien
Urs Karpatz, de supers contre-chants à la clar, l'album Autour de Sarah
et bien sur : Muskar XIII, Retourne en Roumanie
bon, j'ai pas fini de poster que je sais déjà que j'en ai oublié plein !
Dim
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
Ouf, je sens moins seul !Dim a écrit :'aime beaucoup le jeu d'Eddie Daniels, mais ça dépend l'époque, par exemple le son de l'album Blackwood me fait foncièrement gerber,...
Dim a écrit : Jimmy Giuffre bien sur, quel son !!
Argl, impardonnable je suis, je l'ai oublié !!
Je viens aussi de penser que j'ai oublié John Surman...
Sûr ! Quelle bande de tueurs ceux là !Dim a écrit :
Urs Karpatz, de supers contre-chants à la clar, l'album Autour de Sarah
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll
Comme Dim, J'écoute régulièrement urs karpatz, le roots des rosenberg trio avec B. Berkhout et son songe d'automne qui tue.
Moins technique clarinettement parlant mais pour moi merveilleux: Calle salud de Compay segundo et ses duos de clar (je ne connais pas les noms des clarinettistes) qui sont plutot des contre chants, des ornementations ou des accompagnements. J'adore.
Moins technique clarinettement parlant mais pour moi merveilleux: Calle salud de Compay segundo et ses duos de clar (je ne connais pas les noms des clarinettistes) qui sont plutot des contre chants, des ornementations ou des accompagnements. J'adore.
Essaie toujours pour voir
L'exercice est forcément un peu difficile, très subjectif, mais je me lance (je mets entre parenthèses le nom du clarinettiste). Comme vous le devinerez facilement, j'écoute surtout de la musique classique (sans exclusive toutefois, je ne demande qu'à connaître autre chose).
– Beethoven, Trios avec clarinette op. 11 et op. 38 (Florent Héau), Zig-Zag :
Très beau disque, tant pour l'interprétation que pour la qualité d'enregistrement. Les trois interprètes s'entendent parfaitement, ça s'entend !
– Brahms, Quintette avec clarinette opus 115 (Sabine Meyer), EMI :
Brahms est vraiment un de mes compositeurs favoris pour ce qui est de la musique de chambre avec clarinette, je ne sais pas si on est allé un jour plus loin en qualité d'écriture. Parmi d'autres disques possibles (par exemples les sonates opus 120 par Martin Fröst, chez Bis), je sélectionne ce disque de quintettes, avec Sabine Meyer + le quatuor Alban Berg, distribution luxueuse s'il en est !
– Messiaen, Quatuor pour la fin du temps (Paul Meyer), Deutsche Grammophon :
Cette musique a été composée alors que Messiaen se trouvait en camp de concentration, il l'a interprétée avec les moyens du bord avec trois compagnons d'infortune. La musique de "l'abîme des oiseaux", pour clarinette seule, est incroyablement prenante…
– Mozart, Concerto pour clarinette, Quintette (Martin Fröst), Bis :
Difficile de faire un choix "définitif" pour ce concerto, monument du répertoire, pour lequel il existe tant d'excellentes versions. J'indique celle-ci pour la qualité de nuances de Fröst (des pianissimi incroyables !), sa sensibilité qui va bien au-delà de l'image de virtuose qui s'attache à ce soliste. Mais Sharon Kam (Teldec, en couplage avec deux beaux concertos de Krommer), Sabine Meyer chez Emi sont excellentes aussi. Sur instruments anciens, j'aime beaucoup Eric Hœprich chez Philips (avec un orchestre vraiment somptueux dirigé par Frans Brüggen : c'est assez rare au fond, car souvent l'accompagnement est assez quelconque…) et, plus originale, la proposition de Gilles Thomé (disque Une soirée chez les Jacquin, chez Zig-Zag) : le soliste est aussi facteur d'instruments, et revient ici sur la genèse du fameux concerto.
– Pleyel, concertos pour clarinette (Paul Meyer), Denon :
Ces concertos ne font assurément pas partie des œuvres les plus appréciées par les puristes : c'est considéré comme de la musique un peu facile, de la musique de "petit maître", mais j'avoue que c'est un disque que j'aime bien et qui revient souvent dans mon lecteur CD. Une belle clarinette volubile, au son bien rond, une composition sans prétention mais efficace avec de belles lignes mélodiques, il n'en faut parfois pas davantage pour se faire vraiment plaisir.
– Poulenc, Sonate pour clarinette et piano (et autres morceaux de musique française) (Florent Héau), Lyrinx
Disque qui rend hommage à la grande école de musique de chambre française de Saint-Saëns, Debussy à Francaix et Poulenc. Florent Héau est un merveilleux interprète de cette musique faussement légère, j'aime beaucoup sa sensibilité et l'équilibre de sa sonorité : ni trop clair, ni trop boisé, ça convient parfaitement.
– Schubert, Octet (Eric Hoeprich), Harmonia Mundi USA:
J'aime beaucoup cette musique, composée pour un octuor de vents – notamment le mouvement lent (Adagio, 2e plage du disque), très mélodieux, dont le chant est confié à notre instrument fétiche. Schubert a peu écrit spécifiquement pour la clarinette, et c'est bien dommage ! (il faut quand même mentionner le lied "le pâtre sur le rocher" (der Hirt auf dem Felsen) pour soprano, piano et clarinette).
– Weber, Concerts pour clarinette (Sharon Kam), Teldec:
Le disque que je possède a une autre couverture, mais ça ne change rien (d'autant que dans la nouvelle présentation, le prix est tombé à moins de 6 euros). Je trouve que l'interprétation de Martin Fröst adopte un tempo trop rapide, je préfère celle-ci, que je trouve plus juste. L'orchestre dirigé par Kurt Masur est parfois un peu "bourrin" à mon goût, mais ça reste très écoutable.
– Denis Colin, Seul, Adda/in Situ :
Disque pour clarinette basse sans accompagnement, malheureusement épuisé et devenu introuvable. Si vous tombez dessus dans un bac de CDs d'occasion, ne vous posez pas de questions, FONCEZ ! C'est à la frontière de la musique contemporaine et de l'impro jazz – et ça s'écoute de préférence en lisant le livret, qui comporte une sorte de long poème en prose qui sert de base à cette libre variation. Au niveau technique, Denis Colin explore toutes les facettes de l'instrument, c'est très impressionnant. Mais pas seulement : c'est surtout une très belle musique…
– Suite Africaine, (Sclavis), Label bleu
Un disque bien connu des aficionados de la bande Texier-Sclavis-Romano, dont je ne me lasse pas. C'est l'un des trois volets de la triologie, avec Carnet de route et African Flasback.
Comme je ne veux pas me limiter à 10, j'indique ce titre bonus :
– Martin Fröst, Close Ups, Bis
Que dire… Un virtuose en liberté : ça envoie du pâté !
– Beethoven, Trios avec clarinette op. 11 et op. 38 (Florent Héau), Zig-Zag :
Très beau disque, tant pour l'interprétation que pour la qualité d'enregistrement. Les trois interprètes s'entendent parfaitement, ça s'entend !
– Brahms, Quintette avec clarinette opus 115 (Sabine Meyer), EMI :
Brahms est vraiment un de mes compositeurs favoris pour ce qui est de la musique de chambre avec clarinette, je ne sais pas si on est allé un jour plus loin en qualité d'écriture. Parmi d'autres disques possibles (par exemples les sonates opus 120 par Martin Fröst, chez Bis), je sélectionne ce disque de quintettes, avec Sabine Meyer + le quatuor Alban Berg, distribution luxueuse s'il en est !
– Messiaen, Quatuor pour la fin du temps (Paul Meyer), Deutsche Grammophon :
Cette musique a été composée alors que Messiaen se trouvait en camp de concentration, il l'a interprétée avec les moyens du bord avec trois compagnons d'infortune. La musique de "l'abîme des oiseaux", pour clarinette seule, est incroyablement prenante…
– Mozart, Concerto pour clarinette, Quintette (Martin Fröst), Bis :
Difficile de faire un choix "définitif" pour ce concerto, monument du répertoire, pour lequel il existe tant d'excellentes versions. J'indique celle-ci pour la qualité de nuances de Fröst (des pianissimi incroyables !), sa sensibilité qui va bien au-delà de l'image de virtuose qui s'attache à ce soliste. Mais Sharon Kam (Teldec, en couplage avec deux beaux concertos de Krommer), Sabine Meyer chez Emi sont excellentes aussi. Sur instruments anciens, j'aime beaucoup Eric Hœprich chez Philips (avec un orchestre vraiment somptueux dirigé par Frans Brüggen : c'est assez rare au fond, car souvent l'accompagnement est assez quelconque…) et, plus originale, la proposition de Gilles Thomé (disque Une soirée chez les Jacquin, chez Zig-Zag) : le soliste est aussi facteur d'instruments, et revient ici sur la genèse du fameux concerto.
– Pleyel, concertos pour clarinette (Paul Meyer), Denon :
Ces concertos ne font assurément pas partie des œuvres les plus appréciées par les puristes : c'est considéré comme de la musique un peu facile, de la musique de "petit maître", mais j'avoue que c'est un disque que j'aime bien et qui revient souvent dans mon lecteur CD. Une belle clarinette volubile, au son bien rond, une composition sans prétention mais efficace avec de belles lignes mélodiques, il n'en faut parfois pas davantage pour se faire vraiment plaisir.
– Poulenc, Sonate pour clarinette et piano (et autres morceaux de musique française) (Florent Héau), Lyrinx
Disque qui rend hommage à la grande école de musique de chambre française de Saint-Saëns, Debussy à Francaix et Poulenc. Florent Héau est un merveilleux interprète de cette musique faussement légère, j'aime beaucoup sa sensibilité et l'équilibre de sa sonorité : ni trop clair, ni trop boisé, ça convient parfaitement.
– Schubert, Octet (Eric Hoeprich), Harmonia Mundi USA:
J'aime beaucoup cette musique, composée pour un octuor de vents – notamment le mouvement lent (Adagio, 2e plage du disque), très mélodieux, dont le chant est confié à notre instrument fétiche. Schubert a peu écrit spécifiquement pour la clarinette, et c'est bien dommage ! (il faut quand même mentionner le lied "le pâtre sur le rocher" (der Hirt auf dem Felsen) pour soprano, piano et clarinette).
– Weber, Concerts pour clarinette (Sharon Kam), Teldec:
Le disque que je possède a une autre couverture, mais ça ne change rien (d'autant que dans la nouvelle présentation, le prix est tombé à moins de 6 euros). Je trouve que l'interprétation de Martin Fröst adopte un tempo trop rapide, je préfère celle-ci, que je trouve plus juste. L'orchestre dirigé par Kurt Masur est parfois un peu "bourrin" à mon goût, mais ça reste très écoutable.
– Denis Colin, Seul, Adda/in Situ :
Disque pour clarinette basse sans accompagnement, malheureusement épuisé et devenu introuvable. Si vous tombez dessus dans un bac de CDs d'occasion, ne vous posez pas de questions, FONCEZ ! C'est à la frontière de la musique contemporaine et de l'impro jazz – et ça s'écoute de préférence en lisant le livret, qui comporte une sorte de long poème en prose qui sert de base à cette libre variation. Au niveau technique, Denis Colin explore toutes les facettes de l'instrument, c'est très impressionnant. Mais pas seulement : c'est surtout une très belle musique…
– Suite Africaine, (Sclavis), Label bleu
Un disque bien connu des aficionados de la bande Texier-Sclavis-Romano, dont je ne me lasse pas. C'est l'un des trois volets de la triologie, avec Carnet de route et African Flasback.
Comme je ne veux pas me limiter à 10, j'indique ce titre bonus :
– Martin Fröst, Close Ups, Bis
Que dire… Un virtuose en liberté : ça envoie du pâté !
ça va, c'est pas aujourd'hui que je vais me ruiner en disques
D.
D.
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.