J'ai acquis hier dans un magasin Virgin un CD (Erato Disques) (7,90 E !) comportant un concerto pour hautbois, un pour basson et surtout le concerto pour clarinette de Mozart... avec J Lancelot en soliste. Enregistrement de 1963, avec l'orchestre de chambre JF Paillard.... une époque... d'où mon achat....
A l'écoute je suis un peu surpris par le son de la clarinette dans les graves.... Quelqu'un a-t-il écouté cet enregistrement... et quelle impression sur les graves (notamment) ?
Comment expliquer cela? Clarinette, enregistrement ?????
Jacques Lancelot
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On trouve aussi pas mal de disques de Lancelot en prix vert à la Fnac. Et pas mal d'autres disques intéressants d'ailleurs, ça vaut vraiment le coup de se pencher sur ce genre de "promos".bandolou a écrit :J'ai acquis hier dans un magasin Virgin un CD (Erato Disques) (7,90 E !)
bandolou a écrit :A l'écoute je suis un peu surpris par le son de la clarinette
Sans doute un peu des deux, sans compter l'évolution de la technique d'embouchure, du choix de matériel et des canons esthétiques en terme de son.bandolou a écrit :Comment expliquer cela? Clarinette, enregistrement ?????
J'ai une élève assez avancée qui a été formée chez Lancelot, c'est intéressant en discutant avec elle de mesurer les changements d'approche au niveau du matériel et de l'embouchure. L'époque de Lancelot c'était celle des embouchures bien tendues, avec très peu de prise de bec ( ), alors qu'aujourd'hui l'accent est plus mis sur la souplesse (une fois l'embouchure maîtrisée bien sur). Et au niveau du matériel ça a aussi pas mal évolué: on est passé de la génération 5RV, à des becs plus ouverts (B45) et moins brillants (B40), même si ce ne sont que des tendances.
Tous ces éléments font qu'il est délicat de juger ces vieux enregistrements du simple point de vue du son, avec nos critères actuels. Et c'est sans parler des techniques d'enregistrement, de stockage et de restitution du son...
J'ai ce CD aussi, acheté il y a 10 ou 15 ans. Effectivement, le son est assez... déroutant. En tout cas plus dans les habitudes actuelles.
Juste à côté de CD, sur mon étagère, j'ai 3 autres versions du Concerto pour clarinette de Mozart : par Karl Leister sur clarinette en La, par Sabine Meyer sur clarinette de basset en La et par Jean-Claude Veilhan sur clarinette de basset en La d'époque. Bah Lancelot, c'est la version que j'aime le moins.
Juste à côté de CD, sur mon étagère, j'ai 3 autres versions du Concerto pour clarinette de Mozart : par Karl Leister sur clarinette en La, par Sabine Meyer sur clarinette de basset en La et par Jean-Claude Veilhan sur clarinette de basset en La d'époque. Bah Lancelot, c'est la version que j'aime le moins.
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Bonsoir, je reviens sur ce post que je n'avais pas vu et je voulais dire que l’écoute de la version CD n'a aucun rapport avec l’écoute du même enregistrement sur disque 33 t/m et avec une chaine hi-fi de qualité, cela va sans dire. La numérisation a complétement mangé la chaleur et la rondeur des basses, les aigus sont devenus aigres et j'en passe. Pour les parisiens, je pense qu'il doit être possible de l'ecouter dans cette configuration a la discothèque du centre Pompidou. Faut, bien sur, faire abstraction des inévitables craquements du a l'age. J'ai eu la chance de travailler avec Lancelot a peu près a la même epoque de l'enregistrement, non je dirai pas mon age na! , et c'est vrai que l'approche plus romantique (Weber ?) qui était sa vision de l'époque, n'était pas du tout dans les cannons de ce qui se fait actuellement. Moi aussi, j'adore Veilhan et Lister mais je crois que celle que je préfère c'est celle de Eric Hoprich, même si ce n'est pas la mieux enregistrée.
Juste une pensée émue pour un vieux Maître aujourd'hui disparu qui a su marquer plusieurs générations de clarinettiste, gentillesse, compréhension, patience...rien a voir avec un certain Ulysse...suive qui peut...
Juste une pensée émue pour un vieux Maître aujourd'hui disparu qui a su marquer plusieurs générations de clarinettiste, gentillesse, compréhension, patience...rien a voir avec un certain Ulysse...suive qui peut...
Si l'orchestre a fini de jouer et qu'il te reste encore des notes sur ta partition, surtout ne les joue pas...
J'ai aussi écouté cette interprétation et j'ai aussi été très surpris. Ce n'est pas le son qui m'a gêné mais le côté très mathématique de l'interprétation... Il y a un moment dans les doubles croches un effet que je détéste dans l'allegro vers la fin. Il fait terriblement trainer la première note de la double croche du Laaaaa do la fa mi sol mi do Laaaaa do la fa mi sol mi do etc.
Bon sinon c'est quand même super super propre hein?!
Bon sinon c'est quand même super super propre hein?!
Bonjour,
La discussion date un peu, mébon... J'ai réécouté ce vinyle qui trône en bonne place dans ma discothèque depuis des lunes (je n'ai malheureusement pas accès au CD).
Je n'y avait jamais prêté attention, mais il est vrai que la prise de son est étrange !... En tout cas, elle ne correspond absolument pas aux canons actuels (je ne peux pas être certain que nous parlions de la même chose, puisque la date d'enregistrement n'est écrite nulle part sur mon vinyle Erato STU70175). En tout cas, il est intéressant de constater que la prise de son *aussi* obéit aussi à des modes !
Cela dit, à moins que la prise de son et/ou le mixage ne soient absolument catastrophiques, je prête surtout attention à la musique ; et comme cette interprétation fut longtemps la seule dont je disposais, elle est revêtue du poids de la nostalgie... Depuis, j'en ai évidemment découvert d'autres : Eric Hoeprich (deux enregistrements, l'un de 1985 et l'autre de 2001), mais surtout Anthony Pay qui a enregistré avec Christopher Hogwood dont j'aime bien les travaux. À vous lire, j'aimerais bien entendre Jean-Claude Veilhan, mais ça a l'air difficile à approvisionner...
@ +
--
frapol
La discussion date un peu, mébon... J'ai réécouté ce vinyle qui trône en bonne place dans ma discothèque depuis des lunes (je n'ai malheureusement pas accès au CD).
Je n'y avait jamais prêté attention, mais il est vrai que la prise de son est étrange !... En tout cas, elle ne correspond absolument pas aux canons actuels (je ne peux pas être certain que nous parlions de la même chose, puisque la date d'enregistrement n'est écrite nulle part sur mon vinyle Erato STU70175). En tout cas, il est intéressant de constater que la prise de son *aussi* obéit aussi à des modes !
Cela dit, à moins que la prise de son et/ou le mixage ne soient absolument catastrophiques, je prête surtout attention à la musique ; et comme cette interprétation fut longtemps la seule dont je disposais, elle est revêtue du poids de la nostalgie... Depuis, j'en ai évidemment découvert d'autres : Eric Hoeprich (deux enregistrements, l'un de 1985 et l'autre de 2001), mais surtout Anthony Pay qui a enregistré avec Christopher Hogwood dont j'aime bien les travaux. À vous lire, j'aimerais bien entendre Jean-Claude Veilhan, mais ça a l'air difficile à approvisionner...
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frapol