Oui, oui et oui ! Je sens bien qu'il a une technique monstrueuse, un phrasé fabuleux !matz a écrit :Armand, le clarinettiste est Philippe Berrod, 1ère clarinette solo de l'orchestre de paris, pour l'avoir vu en concert dans les duos de Mendhelson, trio de Mozart, sonate de Saint-Saens, Bug de Mantovani, arrangements de Bach...
C'est monstrueux, une facilité de jeu déconcertante, un son ultra contrôlé comme tu dis dont je suis fan...
Enfin même si vous n'êtes pas fan du style, ce mec doit être vu en concert.
Mais j'en peux plus de cette couleur si "parfaite", si "contrôlé", je finis par la trouver glaciale. Moi, je suis un fan absolu de Michel Portal (de Bayonne comme toi ), parcequ'il est capable de faire varier les couleurs de son instrument du quintet de Mozart jusqu'au Jazz le plus moderne. Je viens d'écouter Vincent Boniface, j'adore la chaleur qui émane de son jeu, on sent le souffle, on sent les vibrations de l'anche. J'écoute JP avec Damiano sur son album, ca frotte, ca gratte, ca vibre, ca varie (et subtilement), bref ca vit quoi !
Pour être "jusquauboutiste", je m'ennuie de ces interprétations qui finissent plus par ressembler à la résolution d'un problème de math qu'à de la poésie. Bref, ouais ben j'aime pas non plus Goodman. Ca me gonfle Goodman.Pourtant, c'est un peu un monstre de technique le bonhomme (poutant il n'y avait pas les "Kroepsh" à l'époque ).
Comme quoi chacun son trip...
[edit du matin : de l'époque de Goodman, il y a un gars que j'aime beaucoup, c'est Barney Bigard, clarinette/sax tenor de Ellington, après Bigard, Ellington n'a plus jamais fait de solo pour clarinette. "Clarinet Lament" un superbe morceau.]