écouvillon qui coince
écouvillon qui coince
Bonsoir
Surtout ne vous avisez pas de nettoyer votre clarinette métal avec un écouvillon BG, coinçage assuré.
J'ai senti venir le coup je me suis arrêté de tirer sur le cordon avant les grandes opérations de purge mais c'était juste!
l'écouvillon BG est un tissu genre chamoisine assez épais en forme de feuille arrondie. Il se met en volute dans le corps de la clarinette et ça coince au niveau du trou 12. Je pense que pour l'utiliser sans ennuis il faut jouer des ciseaux pour réduire la voilure.
Surtout ne vous avisez pas de nettoyer votre clarinette métal avec un écouvillon BG, coinçage assuré.
J'ai senti venir le coup je me suis arrêté de tirer sur le cordon avant les grandes opérations de purge mais c'était juste!
l'écouvillon BG est un tissu genre chamoisine assez épais en forme de feuille arrondie. Il se met en volute dans le corps de la clarinette et ça coince au niveau du trou 12. Je pense que pour l'utiliser sans ennuis il faut jouer des ciseaux pour réduire la voilure.
Bonjour Pronier,
Ce qui vient de t'arriver me rappelle une avoinée que j'avais prise par mon prof au conservatoire quand j'étais gamin. J'avais comme toi coincé mon écouvillon en le passant par le pavillon, et impossible de le faire ressortir.
On a été obligé de le déchirer.
Ce prof préconisait de toujours passer l'écouvillon dans le sens de l'air, du barillet au pavillon. Et sur ce coup-là il n'avait pas tort. Car depuis ce souci ne m'est plus jamais arrivé.
Lorsque l'écouvillon est un peu "en boule", il coince du coup avant de rentrer complètement dans la clarinette. Dans le sens inverse, il a bien le temps de faire son chemin vers le petit tube du corps du haut, et on a tous le mauvais réflexe de forcer un peu en tirant sur la cordelette.
Le wiki du forum (comme d'autres sources) préconise de passer l'écouvillon par le pavillon.
J'ai bien envie de demander à la modération de changer ce petit paragraphe.
Qu'en pensez-vous ?
Ce qui vient de t'arriver me rappelle une avoinée que j'avais prise par mon prof au conservatoire quand j'étais gamin. J'avais comme toi coincé mon écouvillon en le passant par le pavillon, et impossible de le faire ressortir.
On a été obligé de le déchirer.
Ce prof préconisait de toujours passer l'écouvillon dans le sens de l'air, du barillet au pavillon. Et sur ce coup-là il n'avait pas tort. Car depuis ce souci ne m'est plus jamais arrivé.
Lorsque l'écouvillon est un peu "en boule", il coince du coup avant de rentrer complètement dans la clarinette. Dans le sens inverse, il a bien le temps de faire son chemin vers le petit tube du corps du haut, et on a tous le mauvais réflexe de forcer un peu en tirant sur la cordelette.
Le wiki du forum (comme d'autres sources) préconise de passer l'écouvillon par le pavillon.
J'ai bien envie de demander à la modération de changer ce petit paragraphe.
Qu'en pensez-vous ?
"C'est très difficile de jongler avec le second degré dans un monde où tout est pris au premier" - Charb
D'un point de vue de la récupération de l'humidité, passer l'écouvillon dans le sens de l'air est une aberration. On répartit la flotte sur tout le corps de l'instrument au lieu de l'enlever. La base, pour le transfert de matière (ou de chaleur), c'est le contre-courant. Dans le pavillon il y a très peu d'humidité, donc quand tu passes l'écouvillon sec il ramasse le peu qu'il y a, quand il arrive au barillet il est un peu humide mais il y a beaucoup à récupérer.
Dans le cas contraire, sur les deux premiers centimètres tu charges le chiffon de flotte, dans le meilleur des cas il ne ramasse plus rien (puisque c'est moins humide après), dans le pire il rend à la clarinette, dans les parties sèches l'eau qu'il a prise dans le barillet.
Après... on est là dans le domaine de la théorie. En pratique, si l'écouvillon se coince dans la clarinette il ne ramasse plus d'humidité et on a tout perdu. Il faut donc veiller à ne pas le coincer
jp
Dans le cas contraire, sur les deux premiers centimètres tu charges le chiffon de flotte, dans le meilleur des cas il ne ramasse plus rien (puisque c'est moins humide après), dans le pire il rend à la clarinette, dans les parties sèches l'eau qu'il a prise dans le barillet.
Après... on est là dans le domaine de la théorie. En pratique, si l'écouvillon se coince dans la clarinette il ne ramasse plus d'humidité et on a tout perdu. Il faut donc veiller à ne pas le coincer
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"L’histoire nous enseigne que se fier à la future bonne volonté d’un narcissique immoral et vindicatif n’est pas une très bonne stratégie à long terme".M.T. Anderson pour Slate
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- Inscription : 22 sept. 2013, 10:43
Pour une clarinette en bois, je passe l'écouvillon après démontage dans chaque partie, en commençant par celles du bas pour finir par le barillet et en séchant bien les mortaises (pour les raisons citées ci dessus). Si on passe l'écouvillon dans la clarinette montée, outre le risque plus élevé de le coincer, on ne sèche pas les emboîtements, et on risque de la casse si par exemple le liège entre les deux corps est un peu faible: les deux corps se déboitent, et l'un des deux tombe.
Pour une métal en un seul morceau, je pars du pavillon, et je prends soin avant de bien préparer l'écouvillon comme le dit Pronier.
Pour une métal en un seul morceau, je pars du pavillon, et je prends soin avant de bien préparer l'écouvillon comme le dit Pronier.
Bah moi :
- j'enlève le plus gros la clarinette montée sans le bec, du pavillon vers le baril
- puis je démonte chaque partie, repasse un ou plusieurs coup(s) dans chacune et essuie les tenons et mortaises
- j'essuie les tampons au sèche tampon
et si j'ai beaucoup joué :
- je refais un tour avec un autre écouvillon sec pour être sûr que c'est bien sec
- je passe du papier cigarette sur les tampons pour vérifier que c'est bien sec là aussi
On me prend pour un malade
- j'enlève le plus gros la clarinette montée sans le bec, du pavillon vers le baril
- puis je démonte chaque partie, repasse un ou plusieurs coup(s) dans chacune et essuie les tenons et mortaises
- j'essuie les tampons au sèche tampon
et si j'ai beaucoup joué :
- je refais un tour avec un autre écouvillon sec pour être sûr que c'est bien sec
- je passe du papier cigarette sur les tampons pour vérifier que c'est bien sec là aussi
On me prend pour un malade
Cor de basset, clar sib, clar basse
Oui, c'est vrai, on insiste jamais assez là-dessus.Clair et net a écrit :en séchant bien les mortaises (pour les raisons citées ci dessus)
C'est aussi pour cette raison que je passe l'écouvillon dans le sens de l'air. J'ai déjà vu des corps se déboîter et tomber en passant par le pavillon.Clair et net a écrit :Si on passe l'écouvillon dans la clarinette montée, outre le risque plus élevé de le coincer, on ne sèche pas les emboîtements, et on risque de la casse si par exemple le liège entre les deux corps est un peu faible: les deux corps se déboitent, et l'un des deux tombe.
En cas d'humidité importante, avoir 2 écouvillons sur soi est astucieux, comme le dit edp. C'est de toute façon une précaution au cas où un partenaire en prend un par mégarde dans ses affaires.
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Selmer conseille dans les docs des instruments de laisser la boîte ouverte un moment après avoir joué, je le fais autant que possible.
jp
jp
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La boite n'est fermée que pendant le transport (avec l'index sur la partie ouvrante au cas où les fermetures lâcheraient ou seraient mal fermées: c'est arrivé !)jp a écrit :Selmer conseille dans les docs des instruments de laisser la boîte ouverte un moment après avoir joué, je le fais autant que possible.
jp
Il faudrait aussi stocker le bec à part, l'ébonite confinée avec l'argent cela ne fait pas bon ménage.
J'ai astiqué ma E 13 il y a 2 ans quand j'ai acheté la Festival, elle est dans sa boite depuis (sans bec): aucune oxydation. Par contre, là, boite fermée: je ne la joue plus.
Et elle n'a que 22 ans !!!
La première chose que m'a appris mon prof lors de mon premier premier cours de clarinette vers 8 ans. Ça a sauvé ma 10s plusieurs fois.Clair et net a écrit : La boite n'est fermée que pendant le transport (avec l'index sur la partie ouvrante au cas où les fermetures lâcheraient ou seraient mal fermées: c'est arrivé !)
jp
"L’histoire nous enseigne que se fier à la future bonne volonté d’un narcissique immoral et vindicatif n’est pas une très bonne stratégie à long terme".M.T. Anderson pour Slate
je crois qu'on y a tous droit un jour ou l'autre à cette mauvaise blague de la boite mal fermée
Si les fabricants étaient sympa ils fourniraient des mallettes avec une poignée sur chaque côté.
Dim
Si les fabricants étaient sympa ils fourniraient des mallettes avec une poignée sur chaque côté.
pas ce problème avec Pomaricopronier a écrit :Pour le mauvais ménage entre le bec et l'argenture des clés, peut être est-ce du au soufre de l'ébonite qui produit du sulfure d'argent à la longue.
Dim
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
Je me permets modestement d'apporter ma contribution au débat.
Une chose me semble importante. Le chiffon doit avoir une taille suffisante pour absorber l'humidité mais pas plus que ça. En effet de taille excédentaire il contribuera jour après jour à "user" la perce aussi vrai que la vague érode le littoral. La clarinette perdra au fil du temps les spécificités de sa perce et ne sera plus aussi juste. Ce genre de chiffon se signale à la difficulté que l'on éprouve à le mouvoir dans la clarinette.
Les livres américains que je possède préconise de le faire pénétrer par le pavillon et le support de pouce tourné vers le plafond. Cela évite au chiffon par gravitation de rencontrer systématiquement le tube de 12° et la bosse de pouce.
Enfin il me parait important de ne pas laisser d'humidité dans l'emboiture du haut du corps du bas. En effet beaucoup de fentes du corps du bas commencent à cet endroit. Il y aurait il une relation de cause à effet ? . Pour éviter cela prendre un bouchon de bouteille de vin , l'entourer de sopalin et le faire tourner dans l'emboiture qui sera ainsi asséchée pour le plus grand bien de l'instrument. Idem pour le baril.
Si un chiffon est coincé dans le corps de la clarinette ,ne jamais le faire sortir avec une pièce métallique qui aurait pour effet de rayer à jamais la perce .
Une chose me semble importante. Le chiffon doit avoir une taille suffisante pour absorber l'humidité mais pas plus que ça. En effet de taille excédentaire il contribuera jour après jour à "user" la perce aussi vrai que la vague érode le littoral. La clarinette perdra au fil du temps les spécificités de sa perce et ne sera plus aussi juste. Ce genre de chiffon se signale à la difficulté que l'on éprouve à le mouvoir dans la clarinette.
Les livres américains que je possède préconise de le faire pénétrer par le pavillon et le support de pouce tourné vers le plafond. Cela évite au chiffon par gravitation de rencontrer systématiquement le tube de 12° et la bosse de pouce.
Enfin il me parait important de ne pas laisser d'humidité dans l'emboiture du haut du corps du bas. En effet beaucoup de fentes du corps du bas commencent à cet endroit. Il y aurait il une relation de cause à effet ? . Pour éviter cela prendre un bouchon de bouteille de vin , l'entourer de sopalin et le faire tourner dans l'emboiture qui sera ainsi asséchée pour le plus grand bien de l'instrument. Idem pour le baril.
Si un chiffon est coincé dans le corps de la clarinette ,ne jamais le faire sortir avec une pièce métallique qui aurait pour effet de rayer à jamais la perce .
Bonjour
Je n'aurais jamais supposé que ma petite aventure assez banale à ce que je lis ferait l'objet d'autant de commentaires
Pour les tenons, le doigt et un tissus non pelucheux suffisent, en revanche je me méfierais des papiers absorbants qui peuvent s'arracher et laisser de menus débris dans la perce, les trous et les tampons.
Pour les dimensions du chiffon je pense, du moins j'espère que les fabricants y ont pensé
Pourquoi ne pas coudre deux cordons opposés symétriquement sur le chiffon? en cas de bourrage on peut tirer dans le sens opposé et dégager la perce.
Enfin quand on passe l'écouvillon penser zen: "ici et maintenant", c'est en discutant avec un collègue ou en regardant passer les canards qu'on fait la bêtise.
Je n'aurais jamais supposé que ma petite aventure assez banale à ce que je lis ferait l'objet d'autant de commentaires
Pour les tenons, le doigt et un tissus non pelucheux suffisent, en revanche je me méfierais des papiers absorbants qui peuvent s'arracher et laisser de menus débris dans la perce, les trous et les tampons.
Pour les dimensions du chiffon je pense, du moins j'espère que les fabricants y ont pensé
Pourquoi ne pas coudre deux cordons opposés symétriquement sur le chiffon? en cas de bourrage on peut tirer dans le sens opposé et dégager la perce.
Enfin quand on passe l'écouvillon penser zen: "ici et maintenant", c'est en discutant avec un collègue ou en regardant passer les canards qu'on fait la bêtise.