Âne Onyme a écrit :
À mon avis, le son sort par le pavillon sur une clarinette. Or le porte lyre est juste en dessous de la jointure des deux éléments du corps.
Erreur tragique cher ami. Le son ne sort par le pavillon que pour les extrèmes graves (genre du mi au sol, et meme pour le sol c'est déjà limite), et un peu
pour le début du registre clairon. Sinon, plus tu montes dans l'aigu, plus le son rayonne de façon radiale autour de l'instrument.
Quand tu dois amplifier avec un seul micro, le meilleur placement est
au dessus de l'instrument, en visant à peu près la jointure corps du haut / corps du bas.
Quand tu as deux micros, un sous le pavillon et un plutôt vers le corps du haut (pas trop vers le haut non plus). Mais dans ce cas il faut les égaliser correctement pour ne pas que certaines gammes de fréquences s'ajoutent ... ou se retranchent ... Ça c'est pour les montages "fixes" (sur pied de micro). Je connais mal les systèmes "embarqués" comme celui que JP pratique (SD systèmes ?), mais il me semble que c'est un peu le même principe que deux micros fixes : un vers le corps du haut et un vers le bas (ou carrément à la sortie du pavillon). Le plus important des deux reste celui pointant vers le haut (l'autre ne fait que renforcer le registre grave et les harmoniques graves). Il me semble aussi que ces systèmes comportent un petit boitier assurant la préamplification et le filtrage ad-hoc des deux micros.
Âne Onyme a écrit :
Tiens, un peu hors sujet, J'ai vu et entendu l'autre jour un flutiste qui amplifiait son instrument avec un micro placé sur le côté de sa bouche, avant l'embouchure (sur une flûte, normal), et retenu par une boucle qui passait autour de son oreille. Le micro était sans fil. Le gars avait un son extra, et se faisait entendre juste comme il fallait.
Oui effectivement : pour la flûte comme pour la clar (et encore plus pour la flûte puisqu'elle est plus aïgue), le son a une propagation radiale plutôt qu'axiale.
Eric
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll