dure réalité pour les petits artisans..
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petit reportage Couesnon
- cloénette
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petit reportage Couesnon
non.. ce n'est pas un saxo...
Re: petit reportage Couesnon
Oui, je suis triste pour eux.
En même temps, moi je suis content qu'il apparaisse des instruments de qualité à prix raisonnables. En effet, tout le monde n'a pas les moyens de mettre un prix élevé dans un instrument, et même si les choses se sont démocratisées par rapport à mon époque, je sais que moi le seul instrument qui m'a été accessible en école de musique c'était la flûte à bec (j'ai vite abandonné et été dégouté). Mes parents n'auraient absolument pas eu les moyens d'acheter une marque française, et plus encore pour quelque chose dont ils n'étaient pas certains que je continue.
Après, lorsque j'ai commencé à avoir un métier, j'ai décidé de faire des achats plus "citoyens". Plutôt que la Yamaha en résine qui est déjà un très bon instrument (parfaite justesse avec moi, juste un peu trop "facile"), j'ai décidé de me payer une E13 en sortant 1060€ (en 2002). Je venais d'avoir un poste de fonctionnaire, j'étais convaincu que je passerai plusieurs années avec, et ne partant pas en vacances 2 ans de suite j'avais pu économiser suffisamment pour m'offrir cela. En 2011, je me suis tourné vers Selmer pour plusieurs raisons, et l'une d'entre elles était qu'à l'époque je savais que je rémunérais encore une entreprise familiale française et non les fonds de pension US en achetant Buffet (le statut de Selmer a changé depuis).
Donc il me semble qu'il appartient à chacun de participer selon ses moyens : Yamaha est très bien pour un enfant dont on ne sait pas s'il va continuer, pour les conservatoires car ces instruments sont robustes, ou pour l'ouvrier qui a du mal à joindre les deux bouts, si en revanche on gagne "raisonnablement" notre vie ou que l'on est prêt à sacrifier certains plaisirs (moi ça a été 2 ans de vacances pour ma première clarinette), autant soutenir ces artisans !
Je me dis que si je rachetais un jour une clarinette et si les moyens me le permettaient, je me tournerais peut-être vers un artisan, français ou en tout cas européen (comme vous le savez, je lorgne sur Schwenk und Seggelke). De même qu'en couteaux de cuisine, je me suis essentiellement équipé auprès d'un artisan japonais (j'avais demandé à un artisan français de faire la même chose, mais d'une part ses prix c'était x3, mais en plus il ne pouvait pas faire la même chose, alors autant rémunérer une entreprise artisanale japonaise familiale de 7 membres et qui a plus de 700 ans d'existence).
En même temps, moi je suis content qu'il apparaisse des instruments de qualité à prix raisonnables. En effet, tout le monde n'a pas les moyens de mettre un prix élevé dans un instrument, et même si les choses se sont démocratisées par rapport à mon époque, je sais que moi le seul instrument qui m'a été accessible en école de musique c'était la flûte à bec (j'ai vite abandonné et été dégouté). Mes parents n'auraient absolument pas eu les moyens d'acheter une marque française, et plus encore pour quelque chose dont ils n'étaient pas certains que je continue.
Après, lorsque j'ai commencé à avoir un métier, j'ai décidé de faire des achats plus "citoyens". Plutôt que la Yamaha en résine qui est déjà un très bon instrument (parfaite justesse avec moi, juste un peu trop "facile"), j'ai décidé de me payer une E13 en sortant 1060€ (en 2002). Je venais d'avoir un poste de fonctionnaire, j'étais convaincu que je passerai plusieurs années avec, et ne partant pas en vacances 2 ans de suite j'avais pu économiser suffisamment pour m'offrir cela. En 2011, je me suis tourné vers Selmer pour plusieurs raisons, et l'une d'entre elles était qu'à l'époque je savais que je rémunérais encore une entreprise familiale française et non les fonds de pension US en achetant Buffet (le statut de Selmer a changé depuis).
Donc il me semble qu'il appartient à chacun de participer selon ses moyens : Yamaha est très bien pour un enfant dont on ne sait pas s'il va continuer, pour les conservatoires car ces instruments sont robustes, ou pour l'ouvrier qui a du mal à joindre les deux bouts, si en revanche on gagne "raisonnablement" notre vie ou que l'on est prêt à sacrifier certains plaisirs (moi ça a été 2 ans de vacances pour ma première clarinette), autant soutenir ces artisans !
Je me dis que si je rachetais un jour une clarinette et si les moyens me le permettaient, je me tournerais peut-être vers un artisan, français ou en tout cas européen (comme vous le savez, je lorgne sur Schwenk und Seggelke). De même qu'en couteaux de cuisine, je me suis essentiellement équipé auprès d'un artisan japonais (j'avais demandé à un artisan français de faire la même chose, mais d'une part ses prix c'était x3, mais en plus il ne pouvait pas faire la même chose, alors autant rémunérer une entreprise artisanale japonaise familiale de 7 membres et qui a plus de 700 ans d'existence).
Cor de basset, clar sib, clar basse