Tout est relatif, je te l'accorde. Mettons qu'ils n'ont pas le CAC40 derrière eux. Mais si on s'intéresse un tantinet à nos marques traditionnelles de binious, on a bien à faire à de très petites structures. Selmer France est à peine au-dessus des 200 employés (nettement moins qu'il n'y pas si longtemps), pour ne prendre que cet exemple. Chaque biniou qu'ils ne vendent pas à la faveur d'un bidule asiatique est perdu. Point. Certes, je suis influencé par la saxophonie ou la pression asiatique est énorme. Dans l'univers des clarinettes, c'est encore supportable.Le Romand a écrit :Quand à considérer Selmer et Buffet-Crampon comme de petits entrepreneurs...
Alors, oui, on peut blâmer l'Asie de faire le forcing. Pour nos chaussures, nos fringues, notre électronique, nos outils et machines en tous genres, c'est trop tard. Les pianos, la fin se dessine. Nos binious, c'est encore possible de choisir.
Encore une fois, mon propos n'était que de rappeler que le modèle de société que nous avons forgé rend la tâche difficile aux entreprises, petites ou moyennes. Ayons au-moins le bon goût de ne pas le leur reprocher. Ils jouent avec NOS règles.