aahhhh qu'on est bien entre bassistes
Pierolivier a écrit :
+1 aujourd'hui je n'ai plus la 1180 que j'ai remplacée par une Selmer 23II et du coup je suis passé du Poma ébonite 3 à un B40 à la sonorité très proche bien qu'un peu trop brillant à mon goût mais beaucoup plus confortable.
PO
Tu ne trouves pas que sur les attaques il manque de précision le B40 ? Genre pas franc du collier. Parce que si c'est la cas mais que tu aimes sa brillance tu devrais essayer le selmer C85-120.
jp a écrit :Pour toutes les basses pas chères que j'ai essayées, le problème, c'est le la clairon. Et suivant le bec que tu as ça peut être du sol au do, ou pas du tout. J'ai l'impression que la fabrication des becs est plus diversifiée que pour les becs de soprano, et c'est super important le bec, oui, au moins au début, ça conditionne ta tessiture, bien sûr!
Avec le temps, un peu moins, je pense : c'est le corps qui fait la note... et moins le bec...
jp
Je suis d'accord, mais je pense quand même que sur les basses le bec a une énorme influence sur le contenu harmonique du son. Plus que sur les sib ou la cavité buccale est plus influente.
jp a écrit :Ventoux a écrit :...il n'y a rien d'insurmontable (tant qu'il ne faut pas attaquer un la de but en blanc
).
J'ai eu ça longtemps avec ma Vito. J'avais développé de puissantes stratégies d'évitement pour ne jamais (de toute façon c'était pas possible) faire de
la direct.
jp
Mouahahah. Ma première année de basse a été entièrement accaparée par ça (je débutais et je devais l'utiliser dans un groupe, avec chorus oeuf corse !
Maintenant ça va, ça ne dépends plus que d'un facteur mêlant trac et nombre de bières
(savante alchimie ! )
fabemile a écrit :Ma toute petite expérience : Au début, sur la basse, j'avais le bec bc d'orig..., puis j'ai acquis un B40 sur le bay pour voir, déjà, les différences étaient notables, il me devenait possible de faire des notes aigües puis j'ai craqué sur le Poma cristal 3 après l'avoir essayé au festival de l'anche !
Je pressens que mon budget "festival de l'anche" de l'an prochain est déjà grillé (le couple d'italien de service doit déjà faire des rêves de fortune à venir)
Ventoux a écrit :jp a écrit :J'avais développé de puissantes stratégies d'évitement
Lesquelles?
Pour ma part j'en ai deux : Quand c'est possibleJe me débrouille pour jouer un sol avant ou je joue le plus doucement possible, sans serrer. Il y a un an, on jouait the Mooch, je faisais la partie de clarinette basse ma hantise c'était de faire couiner à la reprise cette note, le chef voulait une attaque franche
. J'ai vaguement essayé d'expliquer pourquoi c'était difficile
puis j'ai fini par dire "oui, oui" pour en faire quà ma tête. De toute manière je ne pouvais pas faire mieux. A la maison, je prends le risque d'avoir un vilain vroooooooouuu mais dès fois çà passe comme quoi je pense qu'avec du boulot... mais en public, s'il faut une attaque, je me cache dans la masse instrumentale
.
Fabemile tu es voix de plus pour le pomarico dès que j'en ai l'occasion j'essaye car j'ai l'impression que sur la basse il fait l'unanimité.
Sur le spectacle des aubades mécaniques, j'avais un riff de la mort sur le la clairon, tout en piqué, juste sur le LA !!!! Stratégie d'évitement macache wallou !Ben après 8 jours, je te garantis que maintenant les LA je te les plante quand-tu-veux-ou-tu-veux (en fonction du cocktail sus-cité certes...). Quand t'as pas le choix, ben tu fais... tu sais même pas comment mais tu fais !
Eric
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll