Bonjour coaketteC'est typique d'un défis que j'aurais pas du tenter. C'était grillé d'avance. Maintenant je crois
mais qu'est-ce que je lis là !!!!!!!!!! c'est des "conneries , non (pardon pour ce vocable vulgaire)?
Iblix a raison.
On est "tous les meilleurs du monde tout seul dans son salon", mais là, tu t'exposes, tu prends le risque maximal,
tu y vas & ça passe. Que ça accroche ici ou là, je ne vois pas où est le problème, si on jouait tous comme Moraguès après quelques heures, je crois que je m'ennuierais tellement que je mettrais aux mots croisés (je hais les mots croisés!!!!).
Alors on laisse tomber la déception, on se pose & on se demande pourquoi on est déçu. C'est le meilleur moteur pour progresser à une condition : laisse de côté l'aspect émotif et transforme ça en esprit critique.
A mon avis, il y a un grand pas en avant en peu de temps: tu contrôles mieux l'air, donc moins de fatigue, plus d'aisance & plus d'expression. On entend que tu serres/crispes un peu l'embouchure & de plus en plus au fil du morceau, c'est normal, il faut du temps, il faut sacrifier aux poses de son. C'est long.
On remarque aussi une certaine fluidité des doigts, pourtant ce n'est pas facile, il y a quelques centaines de notes, des ruptures de registre... Ma remarque sur ce chapitre , c'est curieux, rejoins ce que je disais au paragraphe précédent: crispations!!! Il y a bien quelques hésitations, mais c'est parce que la peinture est fraîche encore.
Alors si je résume
je constate que le travail a rapporté des fruits
et que ta difficulté relève plus du stress que de la clarinette.
Ton instrument, tu l'as choisi, tu l'aimes etc. Parfois on s'entend pas très bien tous les deux, mais jamais on n'a peur l'un de l'autre. Alors quand tu joues la clarinette, fait la chanter tout simplement sans te prendre la tête. Tu l'as dans la bouche, tu l'as dans les mains, elle ne va pas te quitter, tu n'es pas obligé de la mordre & de l'écraser sous tes doigts.
Continue comme ça, ça avance bien, reste juste rigoureux dans le travail -un p'tit coup de métronome surtout pour le travail lent, comme ça on ne se crispe pas & tout se met en place spontanément.
Moi, je mettrais les chaussettes à la lessivej'ai le moral dans les chaussettes pour un bout de temps.
& j'irai pieds nus sur l'herbe neuve du printemps
NON MAIS!