100% d'accord avec toi iblix. Je vois ça comme une question de maturité pédagogique... et de faiblesse de notre propension systématique à théoriser... par opposition à une pédagogie de la pratique. J'ai eu les mêmes remarques (que je trouve injustes et inutiles) de mon prof d'impro: les méthodes US pousseraient à un jeu "mécanique".. alors qu'il ne se prive pas pour me mettre devant le mur de complexité que représente l'impro pour un débutant.Par contre pour moi les deux méthodes ne se valent pas, je pense que celle qui consiste à réfléchir avant est moins bonne, que c'est une erreur due à une tendance trop cérébrale et scolaire, et je trouve ça très délétère.
Personnellement, les méthodes Bergonzi (et autres Aebesrold..) m'apportent de la confiance (ce qui me manquait le plus) par leur côté "systématique / une difficulté à la fois", car je savais qu'en suivant son approche, je jouais "dedans", même si c'était mécanique, et c'était un vrai plaisir d'entendre mes notes "communier" avec l'accompagnement comme par magie... avec une seule envie, celle de me détacher du coté "mécanique" dès que je le pourrais
Pour moi, il n'y a pas photo: expérimentation et pratique d'abord (tiens, ça "sonne" bien!), théorie en deuxième (tiens, voilà pourquoi ça "sonne" bien!, que peut-on faire pour que ça sonne mieux?), tout en maintenant la confiance et la motivation indispensables pour accepter l'effort sans rechigner... Question de pédagogie...