J’ajoute mon grain de sel !
La question de départ était assez simple, et a mis en évidence 3 manières de faire:
- la rigueur (Danhauser), # en montant, b en descendant
- le contexte tonal
- la sauce de chacun
Il me semble que « la sauce de chacun » est fortement inspirée par « l’usage courant », suivant l’ordre d’apparition des # et b dans les gammes les plus courantes qu’on pratique (suivant les cycles de quintes/quartes):
- gamme de C
- gamme de G qui donne fa#, gamme de F qui donne sib
- gamme de D qui donne do#, gamme de Bb qui donne mib
On voit que solb, réb, la#, ré# semblent assez "artificiels", car ils ne sont pas pratiqués dans les gammes « simples ».
Si on continue:
- gamme de A qui donne sol#, gamme de Eb qui donne lab
Bon là on a le choix … ça dépend si on a privilégié les gammes à # ou à b … !
Sol# semble être préféré à lab. (cf Sapin)... peut être parce que c'est la sensible en Am, qui est courante....
On a fait les 5 altérations, pas besoin de plus pour les nommer, si on raisonne « un doigté pour une hauteur»
Si on continue on obtient des versions « moins courantes », donc moins ancrées dans la tête des instrumentistes. (ré#, réb, la#, solb ...)
Donc la version « d’usage courant » serait (ascendant ou descendant)
mi fa fa# sol sol# la sib si do do# ré mib mi ….
Mais chacun peut personnaliser bien sûr en utilisant les 3 manières en même temps.
En fait, un passage chromatique peut être considéré comme une ligne avec un point de départ et un point d’arrivée, pas besoin de noter les intermédiaires !
NB: le problème est le même si on veut nommer par un seul nom les touches noires d’un clavier de type piano.