Midou
Midou
Bonsoir à toutes et tous,
Nouveau sur le forum je vais essayer de me présenter:
J'ai repris le solfège en octobre 2017 et devant le bon déroulement de ma reprise, je voulais tâter de l'instrument et particulièrement de la clarinette... pas de chance il n'y avait pas de cours en clarinette mais il y en avait en Hautbois, donc j'ai démarré en hautbois (je sais on est sur le site de la clarinette et moi je parle hautbois donc ça ne va pas plaire, toute mes excuses, mais si nous considérons la musique en priorité ... on continue à lire non?)
Donc le hautbois c'est un très beau son aussi, mais j'ai encore la clarinette en tête alors j'ai récemment fais l'acquisition d'une clarinette NOBLET N et là je m'attaque à refaire tous les tampons avant d'essayer la pratique de cet instrument.
Voilà, comme j'aime le son de la clarinette et celui du hautbois que je viens de découvrir suis-je hors sujet ou puis-je rester sur ce site
Amicalement
midou
Nouveau sur le forum je vais essayer de me présenter:
J'ai repris le solfège en octobre 2017 et devant le bon déroulement de ma reprise, je voulais tâter de l'instrument et particulièrement de la clarinette... pas de chance il n'y avait pas de cours en clarinette mais il y en avait en Hautbois, donc j'ai démarré en hautbois (je sais on est sur le site de la clarinette et moi je parle hautbois donc ça ne va pas plaire, toute mes excuses, mais si nous considérons la musique en priorité ... on continue à lire non?)
Donc le hautbois c'est un très beau son aussi, mais j'ai encore la clarinette en tête alors j'ai récemment fais l'acquisition d'une clarinette NOBLET N et là je m'attaque à refaire tous les tampons avant d'essayer la pratique de cet instrument.
Voilà, comme j'aime le son de la clarinette et celui du hautbois que je viens de découvrir suis-je hors sujet ou puis-je rester sur ce site
Amicalement
midou
merci, en fait le cours de hautbois semblait moins saturé que le cours de clarinette... moi je ne connaissais pas du tout cet instrument et après quelques séances j'avoue que je trouve le son est très agréable et j'ai envie de poursuivre l'aventure pour en découvrir un peu plus. Ce qui retient pas mal c'est quand on voit le coût de l'instrument ! ouah!
Je ne sais pas s'il existe un forum hautbois, vous avez une idée? car pas trouvé jusqu'ici ! par contre ce site de clarinette semble super!
Je ne sais pas s'il existe un forum hautbois, vous avez une idée? car pas trouvé jusqu'ici ! par contre ce site de clarinette semble super!
Peut-être ceci :
http://toutpourlehautbois.com/crbst_13.html
http://toutpourlehautbois.com/crbst_13.html
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Bienvenue !
Ah ! le hautbois... quand j'ai voulu démarrer la musique j'étais parti sur le basson et le hautbois (j'aimais le son des anches double, cromorne, bombarde, Malicorne, Angelo Branduardi, Baroque, Moyen Age, Rondo Veneziano, Stivell...) mais dans mon village c'était un prof doubleur sax/clarinette qui était seul disponible pour m'enseigner quelque chose. Donc clarinette. Tant mieux au final !
Ah ! le hautbois... quand j'ai voulu démarrer la musique j'étais parti sur le basson et le hautbois (j'aimais le son des anches double, cromorne, bombarde, Malicorne, Angelo Branduardi, Baroque, Moyen Age, Rondo Veneziano, Stivell...) mais dans mon village c'était un prof doubleur sax/clarinette qui était seul disponible pour m'enseigner quelque chose. Donc clarinette. Tant mieux au final !
. Selmer Alto
. Selmer Bb. Modèle 15 série L
. Selmer Bb. Modèle 15 série L
Le Hautbois,
Du Bas-saxon Hault : plus faux ; et du mongol bois : que moi tu meurs
La Clarinette,
Du woloff K'larh : moins juste ; et du malien Neth : être impossible
Instruments voisins de la famille des bois, abusivement différenciés par un facteur du XVIIIe siècle en mal d'originalité.
Résumée à sa plus simple expression - proverbiale - la différence entre hautbois et clarinette ne semble pas d'un autre ordre que celle régnant entre torchon et serviette, vessie et lanterne, ou encore cul et chemise. Quoique cultivée à l'excès par les tenants de l'un ou l'autre groupe, elle ne suffit guère à estomper les puissants liens de consanguinité unissant les deux instruments. Ceux-ci jouant pratiquement aussi faux l'un que l'autre, seul l'examen attentif de la position dite de succion pourrait à la rigueur permettre de les différencier - mais au prix de coûteux objectifs de macrophotographie. On comprend que l'homme moyen s'effraie devant un tel effort, et préfère toute sa vie prendre la clarinette pour un hautbois surdoué, ou le hautbois pour une clarinette qui parle du nez.
[...]Autre point de détail contribuant à conforter chacun des deux groupes dans son sentiment fictif d'altérité : Le système de production du son, toujours à base de roseau depuis le néolithique.
Dans le cas de la clarinette, l'anche est dite simple ou battante. On la fixe sur un vulgaire morceau de métal (en bakélite) nommé bec, auquel la bouche de l'instrumentiste finit immanquablement par ressembler tôt ou tard. En ce sens, il n'est pas exagéré d'en déduire que la sonorité du clarinettiste croît en raison inverse de ses succès féminin.
Avec le hautbois, nous sommes par contre en présence d'une anche double, ou jumelle. L'anche dizygote, très facile à produire, porte le nom d'anche pourrie, par opposition à l'anche monozygote, simplement qualifiée d’exécrable, bien que l’instrumentiste consacre souvent de longues heures à la tailler.
C'est en, cela qu'il [le hautboïste] se distingue finalement le mieux du clarinettiste, dont l'indolence et la paresse naturelles le poussent souvent à se fournir au dernier moment chez l'épicier le plus proche de la salle de concert. L'hautboïste, perfectionniste, ne cède jamais à cette solution de facilité, dût-il travailler plusieurs mois à l'obtention d'une seule anche de qualité. Friedrich Von Barboteu, dans son monumental traité des anches (Tome VIII : mensurations ; fractures ; taille idéale) cite le cas du samuraï-hauboïste Yamaguchi Jun'ichiro, qui dut tailler une anche dix ans durant avant d'être admis à donner le la dans l'orchestre impérial d'Edo. Le jour où il y parvint - c'était le 5 869 172e concert-anniversaire de la première secousse sismique du Japon - le premier violon le trouva malheureusement un peu bas, et comme celui-ci n'était autre que l’empereur lui même, Jun'ichiro contraint d'avaler publiquement son anche avant de s'excuser poliment par le geste rituel de seppuku.
Exemple extrême certes, mais qui ne contraste finalement guère avec l'histoire du hautbois, pleine de ces anecdotes mettant en valeur l'exceptionnelle dévotion de cet âpre travailleur du roseau.
En contrepartie, il est bien évident qu'il ne reste à l'instrumentiste que quelques minutes par jour à consacrer à l'instrument proprement dit, ce qui suffit à expliquer son regard technique en regard du reste des vents. Il ne s'agit en aucun cas, comme certains hautboïstes peu scrupuleux l'ont prétendu, d'une question de mécanique, puisque hormis le nombre et l'emplacement des clefs, celle-ci est exactement identique à celle de la volubile clarinette.
Vincent Lajoinie - Le basson n'est pas contagieux - ed. Van De Velde
Sinon Bienvenue
Du Bas-saxon Hault : plus faux ; et du mongol bois : que moi tu meurs
La Clarinette,
Du woloff K'larh : moins juste ; et du malien Neth : être impossible
Instruments voisins de la famille des bois, abusivement différenciés par un facteur du XVIIIe siècle en mal d'originalité.
Résumée à sa plus simple expression - proverbiale - la différence entre hautbois et clarinette ne semble pas d'un autre ordre que celle régnant entre torchon et serviette, vessie et lanterne, ou encore cul et chemise. Quoique cultivée à l'excès par les tenants de l'un ou l'autre groupe, elle ne suffit guère à estomper les puissants liens de consanguinité unissant les deux instruments. Ceux-ci jouant pratiquement aussi faux l'un que l'autre, seul l'examen attentif de la position dite de succion pourrait à la rigueur permettre de les différencier - mais au prix de coûteux objectifs de macrophotographie. On comprend que l'homme moyen s'effraie devant un tel effort, et préfère toute sa vie prendre la clarinette pour un hautbois surdoué, ou le hautbois pour une clarinette qui parle du nez.
[...]Autre point de détail contribuant à conforter chacun des deux groupes dans son sentiment fictif d'altérité : Le système de production du son, toujours à base de roseau depuis le néolithique.
Dans le cas de la clarinette, l'anche est dite simple ou battante. On la fixe sur un vulgaire morceau de métal (en bakélite) nommé bec, auquel la bouche de l'instrumentiste finit immanquablement par ressembler tôt ou tard. En ce sens, il n'est pas exagéré d'en déduire que la sonorité du clarinettiste croît en raison inverse de ses succès féminin.
Avec le hautbois, nous sommes par contre en présence d'une anche double, ou jumelle. L'anche dizygote, très facile à produire, porte le nom d'anche pourrie, par opposition à l'anche monozygote, simplement qualifiée d’exécrable, bien que l’instrumentiste consacre souvent de longues heures à la tailler.
C'est en, cela qu'il [le hautboïste] se distingue finalement le mieux du clarinettiste, dont l'indolence et la paresse naturelles le poussent souvent à se fournir au dernier moment chez l'épicier le plus proche de la salle de concert. L'hautboïste, perfectionniste, ne cède jamais à cette solution de facilité, dût-il travailler plusieurs mois à l'obtention d'une seule anche de qualité. Friedrich Von Barboteu, dans son monumental traité des anches (Tome VIII : mensurations ; fractures ; taille idéale) cite le cas du samuraï-hauboïste Yamaguchi Jun'ichiro, qui dut tailler une anche dix ans durant avant d'être admis à donner le la dans l'orchestre impérial d'Edo. Le jour où il y parvint - c'était le 5 869 172e concert-anniversaire de la première secousse sismique du Japon - le premier violon le trouva malheureusement un peu bas, et comme celui-ci n'était autre que l’empereur lui même, Jun'ichiro contraint d'avaler publiquement son anche avant de s'excuser poliment par le geste rituel de seppuku.
Exemple extrême certes, mais qui ne contraste finalement guère avec l'histoire du hautbois, pleine de ces anecdotes mettant en valeur l'exceptionnelle dévotion de cet âpre travailleur du roseau.
En contrepartie, il est bien évident qu'il ne reste à l'instrumentiste que quelques minutes par jour à consacrer à l'instrument proprement dit, ce qui suffit à expliquer son regard technique en regard du reste des vents. Il ne s'agit en aucun cas, comme certains hautboïstes peu scrupuleux l'ont prétendu, d'une question de mécanique, puisque hormis le nombre et l'emplacement des clefs, celle-ci est exactement identique à celle de la volubile clarinette.
Vincent Lajoinie - Le basson n'est pas contagieux - ed. Van De Velde
Sinon Bienvenue
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
Bonjour à toutes et tous,
Merci pour vos messages de bienvenue et je vois que le hautbois ne laisse pas indifférent ... super!!
Bravo à Dim pour toutes ces informations, et ma seule remarque est qu'il me semble que le hautbois à plus de clef que la clarinette pour un registre plus faible!! mais peut-être que je me trompe. De toute façon je trouve que ces deux instruments offrent de belles sonorités qu'il faut découvrir ...
Amicalement
Midou
Merci pour vos messages de bienvenue et je vois que le hautbois ne laisse pas indifférent ... super!!
Bravo à Dim pour toutes ces informations, et ma seule remarque est qu'il me semble que le hautbois à plus de clef que la clarinette pour un registre plus faible!! mais peut-être que je me trompe. De toute façon je trouve que ces deux instruments offrent de belles sonorités qu'il faut découvrir ...
Amicalement
Midou
Ah non non, c'est pas de moi hein !
Vincent Lajoinie - Le basson n'est pas contagieux - ed. Van De Velde
https://www.laflutedepan.com/livre/5400 ... ieux-.html
Vincent Lajoinie - Le basson n'est pas contagieux - ed. Van De Velde
https://www.laflutedepan.com/livre/5400 ... ieux-.html
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
-
- Canard professionnel
- Messages : 2340
- Inscription : 22 sept. 2013, 10:43
J'ai toujours été sidéré par la complexité du clétage des hautbois: "tout ça pour ça" !!!
En plus il y a les clétages "conservatoire", "automatique", "semi automatique"...
Et puiss la galère permanente pour les anches, leur prix, la quasi obligation de les fabriquer soi-même... Un autre monde quoi !
Quant au cor anglais:
http://jeanmarcparis.fr/index.php?Modul ... 82f39239cc
En plus il y a les clétages "conservatoire", "automatique", "semi automatique"...
Et puiss la galère permanente pour les anches, leur prix, la quasi obligation de les fabriquer soi-même... Un autre monde quoi !
Quant au cor anglais:
http://jeanmarcparis.fr/index.php?Modul ... 82f39239cc