D'autre part, le contre-ut est d'après la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales "la note qui s'inscrit, en clé de sol, sur la deuxième ligne supplémentaire au-dessus de la portée. Au piano, le contre-ut est l'ut de la sixième octave." Tous mes collègues musiciens sont d'accord là-dessus.
Oh, ca fait sérieux comme comité le centre national du..., mais cela a autant de sens que de dire qu'un liquide s'évapore à 100 C parce que c'est le cas de l'eau.
Wikipedia n'est pas toujours exact, mais dans ce cas ils ont juste.
https://fr.wiktionary.org/wiki/contre-uthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Aigu_(musique)
En musique classique, et concernant les voix aiguës — sopranos ou ténors —, le contre-ut [ou contre-ut aigu] désigne habituellement un do, plus aigu d'une octave que le do le plus aigu du registre habituel. Par exemple, pour une voix de ténor, le do grave est l'ut 2, le do aigu est l'ut 3 (celui du médium), et le contre-ut, l'ut 4 (523 Hz), à l'octave supérieure. Pour une voix de soprano, le contre-ut, l'ut 5 correspond à 1046 Hz.
Le contre-ut étendu aux instruments est propre au registre (au sens de l'étendue) habituel de chaque instrument. Et naturellement, pour les instruments transpositeurs, ce n'est pas un ut absolu mais un doigté de do dont il s'agit. C'est d'ailleurs le même doigté (mais pas la même note entendue) pour toutes les clarinettes (Sib, La, Mib, Lab, basse, etc.). L'étendue habituelle de la clarinette allant du mi grave au sol au dessus du clairon (3 octaves et une tierce, certains incluent le la *), le contre-ut est le do plus aigu d'une octave que le do en haut du clairon.
*: jusqu'au sol, on peut jouer tout Mozart, avec le la, on ajoute Weber, Rossini, Saint-Saëns, Poulenc et bien d'autres. Pour Spohr, il faut le contre-ut.