Essayez de vous souvenir quand vous étiez débutants...

On parle ici de tout ce qui touche de près ou de loin à la clarinette exclusivement.
Ju-
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Message par Ju- »

Je confirme Eric, c'est complétement vrai,

Mais avec la pratique, ça n'arrive plus, et on cherche à toujours prendre plus d'air ...
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DBardel
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Message par DBardel »

EricW a écrit :Ah si un petit ajout concernant
l'essouflement : c'est parfois du au fait qu'on prend trop d'air lors
d'une respiration. Résultat à la respiration suivante il reste encore
de l'air vicié non évacué dans les poumons, et si on reprend
encore trop à ce moment là il y a au bout d'un moment une accumulation
d'air vicié, d'où la sensation de tournis, etc... qui peut en découler.
Ah ouais... J'avais pas pensé à ça, et aujourd'hui j'y ai prêté attention, je reprends effectivement de l'air alors que j'ai encore des réserves. J'y ferai attention désormais ! (encore un truc en plus auquel il faut penser... :? )

Bon ben du coup je suis beaucoup plus détendue, mon cas n'est pas désespérément anormal ! :wink:

J'ai remarqué autre chose, j'y ai pensé quand quelqu'un a dit qu'on jouait plus facilement les airs qui nous plaisaient... Quand je cherche un air à l'oreille, je me fatigue beaucoup moins vite, je ne pense qu'à la mélodie et le reste suit sans que j'y pense. Le son est presque joli... disons qu'il est moins moche. Le fait de jouer devant une partition fait que je lis les notes, je réfléchis aux doigtés, je me crispe et tout s'écroule.

Je jouais toujours par cœur au piano, ça énervait mes profs qui disaient que c'était une très mauvaise habitude. C'est bien possible, mais j'ai bien envie d'y céder à nouveau avec la clarinette. J'ai toujours cru qu'on faisait de la musique avec les oreilles et pas avec les z'yeux, moa... :roll: Et si le son est plus spontané, avec moins de nœuds aux neurones, après tout, hein ?

DB_en_plus_quand_j'actionne_la_clé_12_je_me_mets_à_lire_en_clé_de_Fa,_
si_c'est_pas_tordu_ça_quand_même ! :lol:
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EricW
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Message par EricW »

DBardel a écrit :
EricW a écrit :Ah si un petit ajout concernant
l'essouflement : c'est parfois du au fait qu'on prend trop d'air lors
d'une respiration. Résultat à la respiration suivante il reste encore
de l'air vicié non évacué dans les poumons, et si on reprend
encore trop à ce moment là il y a au bout d'un moment une accumulation
d'air vicié, d'où la sensation de tournis, etc... qui peut en découler.
Ah ouais... J'avais pas pensé à ça, et aujourd'hui j'y ai prêté attention, je reprends effectivement de l'air alors que j'ai encore des réserves. J'y ferai attention désormais ! (encore un truc en plus auquel il faut penser... :? )

Bon ben du coup je suis beaucoup plus détendue, mon cas n'est pas désespérément anormal ! :wink:
maiiiis oui tu vas y arriver ! Après être passée par toutes les galères standard :mrgreen: .
DBardel a écrit : J'ai remarqué autre chose, j'y ai pensé quand quelqu'un a dit qu'on jouait plus facilement les airs qui nous plaisaient... Quand je cherche un air à l'oreille, je me fatigue beaucoup moins vite, je ne pense qu'à la mélodie et le reste suit sans que j'y pense. Le son est presque joli... disons qu'il est moins moche. Le fait de jouer devant une partition fait que je lis les notes, je réfléchis aux doigtés, je me crispe et tout s'écroule.

Je jouais toujours par cœur au piano, ça énervait mes profs qui disaient que c'était une très mauvaise habitude. C'est bien possible, mais j'ai bien envie d'y céder à nouveau avec la clarinette. J'ai toujours cru qu'on faisait de la musique avec les oreilles et pas avec les z'yeux, moa... :roll: Et si le son est plus spontané, avec moins de nœuds aux neurones, après tout, hein ?
Je suis plus qu'entièrement d'accord avec tout ça (si c'est possible :mrgreen:). Personnellement j'ai commencé a avoir un son que je jugeais acceptable à mes propres esgourdes le jour ou après deux ans d'un arrêt qui failli être définitif, suite à un violent claquage de porte au conservatoire, j'ai commencé à jouer pour moi, et de la musique qui me plaisait.

Quand à jouer par coeur, c'est je pense, au contraire, une excellente école. Comme tu le dis si bien, on fait de la musique avec les oreilles, pas avec les yeux. C'est là que les tripes sortent.
Et pour l'impro c'est capital. Il faut que le thème du morceau soit complètement intériorisé pour pouvoir apréhender le déroulement harmonique du morceau. Si on a les billes fixées sur la partoche, on a pas l'esprit disponible pour interpréter, pour donner du sens, ou de l'émotion.
DBardel a écrit : DB_en_plus_quand_j'actionne_la_clé_12_je_me_mets_à_lire_en_clé_de_Fa,_
si_c'est_pas_tordu_ça_quand_même ! :lol:
Oh ? C'est pas banal ça ! :mrgreen:

Eric
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll
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