Premièrement, 112 à la noire c'est ajouté a posteriori de manière complètement artificielle car Weber n'a rien marqué de la sorte sur son manuscrit (disponible sur IMSLP). Quand il a composé le quintette on ne marquait pas les tempi au métronome (Beethoven commençait tout juste à le faire, et beaucoup de ses tempi sont remis en question actuellement par les musicologues qui se demandent si son métronome n'était pas dans les fraises), et Allegro pouvait dire facilement 108 comme 144. Ensuite, Weber a composé le quintette pour Baermann, après le concertino composé pour le même Baermann, et quand on connaît leur relation (les deux concertos étant à venir) il est difficile de penser qu'il ne voulait aucune démonstration de virtuosité (évidente à la fin du mouvement final).Toineclar a écrit : ↑11 avr. 2021, 15:59 Pour le dernier mouvement, sur ma partition, il y a marqué 112 à la noire . Elle est plutôt à 120/122. Perso, le tempo de Carbonare ne me plait pas du tout. Faire un concours de vitesse sur ces partitions gâche la musicalité et l'expression.
C'est de la musique, pas une démonstration de technique et de vélocité.
D'ailleurs, j'aime bien la façon qu'elle a de poser ses notes avant de "s'envoler".
Leister est encore moins vif ici, mais tellement délicat:
Par contre ici il le prend bien plus vite au point de "savonner" vers la fin:
Enfin, malgré la photo ce n'est pas Leister ton premier exemple mais Alfred Prinz (rentré au philharmonique de Vienne à 16 ans !) et pour le coup, on est dans le style complètement viennois (et une sonorié radicelement différente que Leister). Je ne sais pas comment une photo du CD de Leister se retrouve sur cette version, diffusée sur la chaîne consacrée à Alfred Prinz, le pauvre n'est plus là pour défendre son bifteak schnitzel.
Comme tu l'as remarqué, Leister joue le dernier mouvement très vite.
Et les deux jouent Allegro (au sens classique-romantique) et très musicalement (comme Carbonare à mon sens).
C'est bien de s'inspirer de nombreuses version. Tenez, une pour la route que j'aime beaucoup est Béla Kovacs.
Absolument pas, avec moi la durée de vie d'un saucisson est bien inférieure à la durée de n'importe quel mouvement du quintette.