analogie entre les pratiques du sport et de la musique

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Alain44
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par Alain44 »

Il me semble qu’en musique (et dans touts les arts) on cherche d’abord à provoquer/transmettre des émotions au public.
En sports il y a aussi des émotions chez le public, mais ce n’est pas le but principal. D’ailleurs le public n’est pas indispensable pour les performances et compétitions (mais il paie alors … LOL)

Je pense aussi qu’il faut distinguer les pratiques loisirs-plaisir-« amateur » d’une part, et haut niveau-« pro »-experts d’autres part. Il me semble que ce ne sont pas les mêmes exigences et problématiques tant en musique qu’en sport.
J'aime bien être "jeune" dans un domaine, ça me rajeunit !
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EricW
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par EricW »

Le titre du post indique qu'on parle bien de comparaison des pratiques, et dans ce cas la réponse de jp me parait la plus pertinente.

On ne parle pas de comparer musique et sport. De fait, les attendus de la musique et ceux du sport n'ont pas grand chose à voir. Un peu comme si on voulait comparer musique et maçonnerie, ou tricot, ou n'importe quoi d'autre.

E.
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klarnet33
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lLa psychologie du bonheur

Message par klarnet33 »

Ce post intéressant, qui nous emmène dans toutes les directions, me fait penser à un livre (pas tout récent) du psychologue Hongrois Mihaly Csikszentmihalyi :wink: : Vivre - la psychologie du bonheur.
Il existe en poche et est facile à trouver d'occaz. J'avais trouvé hyper éclairant dans ce bouquin, facile à lire, le fait de citer des études statistiques sur ce qui nous rend heureux.
En tant que passionnés (au moins un minimum) par la musique et la clar, nous pouvons un peu mieux analyser nos "Content", "Pas content".
Nous avons besoin, pour être heureux, d'avoir un défi à relever, de progresser. Mais pas fastoche de placer la hauteur de la barre à franchir ! Elle dépend de chacun évidemment, avec plein de facteurs en jeu (en l’occurrence pour nous, matos, temps dispo, aptitudes, prof...).
Cela paraît gnan-gnan mais, par exemple, dans mon cas, si j'ai envie de jeter ma clar basse dans l'étang, c'est que la barre est p'têt ben trop haute pour moi ! :cry:
Papypouet, lui, a l'air d'avoir trouvé sa voie-voix basse. Bien joué !
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EricW
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Re: lLa psychologie du bonheur

Message par EricW »

klarnet33 a écrit : 27 nov. 2022, 20:22 Ce post intéressant, qui nous emmène dans toutes les directions, [...]
Et ton post y contribue :wink:
klarnet33 a écrit : [...] me fait penser à un livre (pas tout récent) du psychologue Hongrois Mihaly Csikszentmihalyi :wink: : Vivre - la psychologie du bonheur.
Il existe en poche et est facile à trouver d'occaz. J'avais trouvé hyper éclairant dans ce bouquin, facile à lire, le fait de citer des études statistiques sur ce qui nous rend heureux.
Connais pas mais je note la ref.
klarnet33 a écrit : En tant que passionnés (au moins un minimum) par la musique et la clar, nous pouvons un peu mieux analyser nos "Content", "Pas content".
Nous avons besoin, pour être heureux, d'avoir un défi à relever, de progresser. Mais pas fastoche de placer la hauteur de la barre à franchir ! Elle dépend de chacun évidemment, avec plein de facteurs en jeu (en l’occurrence pour nous, matos, temps dispo, aptitudes, prof...).
Défi je ne sais pas... Envies oui (pour un musicien amateur en tout cas), et aussi nécessité pour les pros.

La hauteur de la barre à franchir...
Je crois qu'une grosse partie de cette histoire réside dans l'efficacité du travail. C'est compliqué et long de trouver les bons exercices qui font progresser de façon efficace, et la façon efficace de les aborder. Et là on retombe en plein dans le propos du post de jp. Comment être efficace sans se faire mal, et que l'entraînement mène au progrès.

Pour ma part ça a été un processus extrêmement long. Les 10 ans d'école de musique ne m'ont pas apporté l'outillage nécessaire à l'évaluation de l'efficacité de mon travail. C'était la méthode bourrin : répéter inlassablement jusqu'à ce que ça passe. C'est débile, mais la pédagogie de mon prof ne dépassait guère ce stade. Quand j'ai repris la clar par moi même, sans prof, j'ai été confronté à ce problème, et évidemment, au départ, j'ai appliqué la seule méthode que je connaissais : répéter jusqu'à ce que ça passe. Au bout d'un moment, constatant l'inefficacité patente de l'approche, j'ai commencé à me poser des questions sur : qu'est ce qui fait qu'un exercice est bon ? Qu'est-ce qui fait que mon corps enregistre correctement un mouvement ? Et je continue à apprendre, en m'observant au travail. Il faut s'observer au travail : qu'est-ce que je suis en train de faire ? Comment je me tiens ? Qu'en est-il de ma détente ? Quel est est mon geste ? Ça chie à cet endroit précis, qu'est-ce qui se passe à ce moment là, ou juste avant, et pas seulement dans mes doigts et mon embouchure mais dans tout mon corps.

C'est, je pense, très proche du questionnement d'un sportif à l'entraînement, mine de rien.

Et pour revenir à ce que tu dis, je pense que ces éléments priment largement sur les questions de matos, de temps dispo et d'aptitude.
Le prof est important quand il y en a un (j'ai éliminé ce facteur depuis longtemps :mrvert: )
klarnet33 a écrit : Cela paraît gnan-gnan mais, par exemple, dans mon cas, si j'ai envie de jeter ma clar basse dans l'étang, c'est que la barre est p'têt ben trop haute pour moi ! :cry:
Papypouet, lui, a l'air d'avoir trouvé sa voie-voix basse. Bien joué !
Et est-ce que tu travailles ta basse comme il faudrait travailler la basse ? Est-ce que ton prof te mets sur la bonne voie ? Est-ce que tu perçois ce qui coince (simplement factuellement, sans essayer de dire : "c'est moi", ou "c'est le matos") ? Est-ce que tu te focalises sur les bons éléments (qui ne sont pas nécessairement les mêmes que sur la soprano, car les difficultés ne sont pas les mêmes).

E.
PS: en ce moment j'ai une putain de phrase de merde un passage particulièrement délicat :roll: dans un morceau serbe (qui trace comme pas possible en plus), je crois que rarement j'ai "démonté" à ce point deux mesures, cherché à optimiser chaque geste. Mais c'est génial comme travail, et ça commence à payer.
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par Dim »

[mode_grincheux]
l'autre truc que je déteste autant que le sport (et la bossa), c'est le développement personnel.
Décidément ce fil est fait pour moi. :mrvert:
[\mode_grincheux]
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par EricW »

Dim a écrit : 28 nov. 2022, 11:37 [mode_grincheux]
l'autre truc que je déteste autant que le sport (et la bossa), c'est le développement personnel.
Décidément ce fil est fait pour moi. :mrvert:
[\mode_grincheux]
Je ne sais pas trop où tu as vu passer du développement personnel dans ce fil.
En tout cas si moi même j'en avais vu passer je serais passé en mode bazooka assez vite :mrvert:

E.
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par Dim »

EricW a écrit : 28 nov. 2022, 12:38
Dim a écrit : 28 nov. 2022, 11:37 [mode_grincheux]
l'autre truc que je déteste autant que le sport (et la bossa), c'est le développement personnel.
Décidément ce fil est fait pour moi. :mrvert:
[\mode_grincheux]
Je ne sais pas trop où tu as vu passer du développement personnel dans ce fil.
En tout cas si moi même j'en avais vu passer je serais passé en mode bazooka assez vite :mrvert:

E.
Ben le bouquin cité ci-dessus est présenté comme un ouvrage fondateur de ce qui est devenu le développement personnel.
Après, je ne l'ai jamais ouvert, je suis peut-être mauvaise langue.
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par EricW »

Dim a écrit : 28 nov. 2022, 14:05
EricW a écrit : 28 nov. 2022, 12:38
Dim a écrit : 28 nov. 2022, 11:37 [mode_grincheux]
l'autre truc que je déteste autant que le sport (et la bossa), c'est le développement personnel.
Décidément ce fil est fait pour moi. :mrvert:
[\mode_grincheux]
Je ne sais pas trop où tu as vu passer du développement personnel dans ce fil.
En tout cas si moi même j'en avais vu passer je serais passé en mode bazooka assez vite :mrvert:

E.
Ben le bouquin cité ci-dessus est présenté comme un ouvrage fondateur de ce qui est devenu le développement personnel.
Après, je ne l'ai jamais ouvert, je suis peut-être mauvaise langue.
Ah ok. Ben, c'est pas parce que les idées véhiculées par un bouquin ont été phagocytées et (mal) digérées par une bande de pignoufs que ça invalide le contenu du dit bouquin.

E.
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Re: analogie entre les pratiques du sport et de la musique

Message par klarnet33 »

@ Dim & Eric
Bienvenus au club des anti-religieux, qui sortent leur kalach dès qu'on parle de "développement personnel", cette nouvelle religion qui m'...afflige à un point.... tu peux pas savoir :( . Je m'arrête avant de tout casser :mrvert:.
Comme partout, ici en Périgord-Quercy, y'a plein de gourous (surtout des gouroutes) qui sont prêts à m'édifier... en vidant mon porte-feuille.
D'ailleurs, les laïcs intégristes sont pour moi à mettre dans le même sac !

Ce bouquin, je l'avais trouvé par hasard à la bibliothèque de Bordeaux, et comme je suis physiologiquement attirée par ce qui vient d'Europe de l'Est, je l'avais emprunté. Ce type au nom exotique, un vrai psychologue (pas un poseur de faux ongles qui se recycle), présente des études statistiques qui permettent de mettre des mots sur ce qui nous anime. Bon, c'est vrai qu'il a fait une formation états-unienne !
Avec ma double casquette de prof et d'apprenante, j'ai apprécié cette lecture (au sous-titre énervant, j'en conviens). C'est loin dans ma mémoire, mais je pense qu'elle fait réfléchir sur ce qui fait qu'on persiste ou pas dans un apprentissage. Outre les facteurs comme la couleur des cheveux du prof, il y a les progrès qu'on sent venir ...ou pas.
Comme tu le soulignes Eric, y'a une pédagogie à adapter à l'élève, des exercices bien choisis à répéter encore et encore ( l'entraînement comme un sportif). On veut progresser mais si la progression est inadaptée, on abandonne. Sinon, on continue, on continue. Et il s'en faut de peu ! Une rencontre, un environnement musical et ça passe presque tout seul, avec une récompense !
Merci Eric pour tes conseils et le partage de ton expérience. Moi j'ai pas de prof (désert musical en clar basse) et dans mon ensemble je fais juste des pouets pouets couverts par le tuba qui a débarqué cette saison. Pour progresser, pour l'envie, ben c'est pas le rêve !
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