Bon ben rien à ajouter sur le côté pratique de la chose, entre Dim & jp tout est dit.
C'est marrant, dans les effets divers à la clar, il y a
- ceux qu'on sait faire et qu'on utilise
- ceux qu'on sait faire mais qu'on utilise pas
- ceux qu'on ne sait pas faire
Pour moi cet effet de rire (ça a un nom en vrai en klezmer ce truc, je ne sais plus, Dim tu sais je crois) c'est catégorie 2 : j'ai compris comment ça marche, mais j'utilise pas (et du coup je l'ai pas bossé). C'est marrant parce que finalement c'est presque la technique du glissando avec le conduit vocal. Ça j'utilise, à la sib, et depuis l'été dernier (merci jp), je le bosse dans l'aigu à la basse, de toutes façons ça marche pas dans les registres inférieurs à la basse.
À chacun l'explication qui le touche sa compréhension : celle de jp me cause : conduit vocal. Comme le dit conduit vocal conditionne plein d'autre choses (émission dans le haut-clairon et au dessus, timbre dans tous les registres, harmoniques...) c'est ça qui me parle. Et comme parallèlement je bosse beaucoup le chant depuis 2 ans ça me parle encore plus.
C'est marrant parce que, à part le travail universitaire que tu cites jp (la fameuse thèse de Claudia Fritz), il n'y a pas eu chez les clarinettistes de réappropriation pratique de la connaissance mise au jour par ce super boulot (la transformer en savoir pratique).
Dit autrement : on en retrouve des bouts dans ce que disait marchi sur le suraigu à la clar, on en retrouve des bouts dans la technique de l'aigu sur les clar les plus graves, on retrouve la même chose dans le contrôle de la qualité du timbre dans tous les registres quand on prend le temps d'écouter l'expérience des uns et des autres, mais personne n'a eu l'idée de faire une synthèse pratique, une restitution de ces travaux pour les clarinettistes. Dommage.
E.
« Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. » Lewis Carroll