Réflexions pour choisir une basse et en finir avec la 1180
Publié : 02 juin 2019, 10:02
Réflexions pour choisir une basse et en finir avec la 1180.
Avant d’acheter ma basse BC1180, j’ai bien-sûr fait un tour sur le forum pour essayer de me renseigner et tout lu mais force est de d’écrire que je n’étais pas très avancé et que la 1180 avait mauvaise réputation. Le choix d’acquérir une clarinette basse peut être le fruit d’une longue réflexion, ce n’est jamais anodin vu sa rareté et son prix. En choisir une s’avère souvent effectivement un parcours du combattant.
D’abord on peut constater qu’ il n’y a pas grand choix : Yamaha, Jupiter, BC, Selmer, Leblanc d’occasion, en tout quelques modèles la plupart indisponibles dans les rares magasins de musique qui restent. Alors oui, des fois il faut prendre des rendez-vous à Paris, avoir un copain qui en joue pour essayer … et puis quoi choisir, une qui descend au Eb ou en C ?
Bon, on en a trouvé enfin une ou quelques basses à essayer. Dès le premier contact, on peut être désemparé par rapport à une soprano, tout paraît différent : l’embouchure, la position de la tête suivant le bocal, l’écartement des doigts, le travail de la gorge, le poids etc. En fait comme on n’en a jamais essayé avant, on n’a pas de référence, on ne sait pas si la clarinette est bonne, si le son est bon, si les réglages de l’instrument sont bons, s’il est même bien monté !
En ce qui concerne le son et du ressenti, ça dépend beaucoup du bec et comme on n’en a jamais essayé avant non plus et qu’on se retrouve avec un gros truc dans la bouche, c’est difficile de se rendre compte. Ne parlons pas de la force et de la marque de la anche qui doit bien s’adapter au bec et à ses goûts en plus de la ligature… Et puis, ça dépend aussi de l’acoustique de la pièce et de ce qu’on a mangé à midi. Il ne faut pas hésiter à revenir essayer plusieurs fois.
Bref, il y a tellement de paramètres qui interviennent en même temps qu’on est dérouté et perplexe et vu le prix, faut pas se tromper. Car oui ça peut être un paramètre important dans le choix d’une basse et ça restreint d’autant plus le choix… Tout le monde ne peut pas mettre le prix d’une voiture dans son instrument. Alors oui, on se rabat sur de l’abs pour une marque, ou il manque sciemment la clef de registre pour une autre… Ou il y a le marché de l’occasion mais faut tomber sur la bonne affaire et la bonne région.
Personnellement j’habite en Asie et je n’avais trouvé qu’une BC1180, une Tosca et une Yamaha (oui, pas de Jupiter, fallait commander, attendre, bref c’était compliqué) et à ce moment-là pas de Selmer chez le fournisseur. Faut aller au Japon pour trouver son bonheur. Je voulais un instrument qui reste léger donc 1180 Eb, abordable (la Tosca plus facile vaut deux fois plus) donc 1180 Eb, en bois (même si ça se fend) donc 1180 et depuis petit je ne comprends pas comment une entreprise qui fait des scooters peut faire des clarinettes aussi, donc BC.
Et puis chose importante, si il y a une sorte de coup de foudre, si une lumière jaillit soudain, que de nouveaux morceaux apparaissent sous les doigts, qu’on ne veuille plus le lâcher, qu’on y revienne à chaque fois, c’est que cet instrument est pour vous.
Après avoir essayé plusieurs luthiers, plusieurs becs différents, plusieurs anches différentes (j’ai opté pour un bec selmer focus et vandoren 3), travaillé sans relâche, j’apprécie mon instrument et le trouve tout à fait honorable malgré sa réputation. Voilà trois petits enregistrements à l’arrache fait à l’instant avec un petit roland R05 pour montrer que ça marche bien. Le dernier est avec un sax ténor sur la même gamme pour s’amuser à comparer.
J’espère avoir contribué à nourrir la réflexion d’un futur acquéreur de ce fantastique instrument.
Avant d’acheter ma basse BC1180, j’ai bien-sûr fait un tour sur le forum pour essayer de me renseigner et tout lu mais force est de d’écrire que je n’étais pas très avancé et que la 1180 avait mauvaise réputation. Le choix d’acquérir une clarinette basse peut être le fruit d’une longue réflexion, ce n’est jamais anodin vu sa rareté et son prix. En choisir une s’avère souvent effectivement un parcours du combattant.
D’abord on peut constater qu’ il n’y a pas grand choix : Yamaha, Jupiter, BC, Selmer, Leblanc d’occasion, en tout quelques modèles la plupart indisponibles dans les rares magasins de musique qui restent. Alors oui, des fois il faut prendre des rendez-vous à Paris, avoir un copain qui en joue pour essayer … et puis quoi choisir, une qui descend au Eb ou en C ?
Bon, on en a trouvé enfin une ou quelques basses à essayer. Dès le premier contact, on peut être désemparé par rapport à une soprano, tout paraît différent : l’embouchure, la position de la tête suivant le bocal, l’écartement des doigts, le travail de la gorge, le poids etc. En fait comme on n’en a jamais essayé avant, on n’a pas de référence, on ne sait pas si la clarinette est bonne, si le son est bon, si les réglages de l’instrument sont bons, s’il est même bien monté !
En ce qui concerne le son et du ressenti, ça dépend beaucoup du bec et comme on n’en a jamais essayé avant non plus et qu’on se retrouve avec un gros truc dans la bouche, c’est difficile de se rendre compte. Ne parlons pas de la force et de la marque de la anche qui doit bien s’adapter au bec et à ses goûts en plus de la ligature… Et puis, ça dépend aussi de l’acoustique de la pièce et de ce qu’on a mangé à midi. Il ne faut pas hésiter à revenir essayer plusieurs fois.
Bref, il y a tellement de paramètres qui interviennent en même temps qu’on est dérouté et perplexe et vu le prix, faut pas se tromper. Car oui ça peut être un paramètre important dans le choix d’une basse et ça restreint d’autant plus le choix… Tout le monde ne peut pas mettre le prix d’une voiture dans son instrument. Alors oui, on se rabat sur de l’abs pour une marque, ou il manque sciemment la clef de registre pour une autre… Ou il y a le marché de l’occasion mais faut tomber sur la bonne affaire et la bonne région.
Personnellement j’habite en Asie et je n’avais trouvé qu’une BC1180, une Tosca et une Yamaha (oui, pas de Jupiter, fallait commander, attendre, bref c’était compliqué) et à ce moment-là pas de Selmer chez le fournisseur. Faut aller au Japon pour trouver son bonheur. Je voulais un instrument qui reste léger donc 1180 Eb, abordable (la Tosca plus facile vaut deux fois plus) donc 1180 Eb, en bois (même si ça se fend) donc 1180 et depuis petit je ne comprends pas comment une entreprise qui fait des scooters peut faire des clarinettes aussi, donc BC.
Et puis chose importante, si il y a une sorte de coup de foudre, si une lumière jaillit soudain, que de nouveaux morceaux apparaissent sous les doigts, qu’on ne veuille plus le lâcher, qu’on y revienne à chaque fois, c’est que cet instrument est pour vous.
Après avoir essayé plusieurs luthiers, plusieurs becs différents, plusieurs anches différentes (j’ai opté pour un bec selmer focus et vandoren 3), travaillé sans relâche, j’apprécie mon instrument et le trouve tout à fait honorable malgré sa réputation. Voilà trois petits enregistrements à l’arrache fait à l’instant avec un petit roland R05 pour montrer que ça marche bien. Le dernier est avec un sax ténor sur la même gamme pour s’amuser à comparer.
J’espère avoir contribué à nourrir la réflexion d’un futur acquéreur de ce fantastique instrument.