nouvella basse Tosca au ré grave
- Pierolivier
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Après avoir joué différents morceaux tour à tour avec les deux instruments, voici mes impressions:
Facilité dans les aigus pour la Tosca, ergonomie améliorée des clefs, douceur et silence du mécanisme, obtention de ppp d'une grande douceur, et ensuite forte puissance sans pour autant cuivrer le son.
La Prestige est un peu plus légère, mais il est vrai qu'elle ne descend qu'au Mib, et son montage est plus facile, les concordances des deux corps sont plus simples.
L'évidement réalisé derrière la clef de pouce du Ré sur la Tosca n'est pas très esthétique.
Etant en période de rodage, une petite demi-heure par jour maximum ave la Tosca, et ensuite non stop avec la prestige, ce qui permet de bien travailler les nouveaux morceaux de l'orchestre.
Facilité dans les aigus pour la Tosca, ergonomie améliorée des clefs, douceur et silence du mécanisme, obtention de ppp d'une grande douceur, et ensuite forte puissance sans pour autant cuivrer le son.
La Prestige est un peu plus légère, mais il est vrai qu'elle ne descend qu'au Mib, et son montage est plus facile, les concordances des deux corps sont plus simples.
L'évidement réalisé derrière la clef de pouce du Ré sur la Tosca n'est pas très esthétique.
Etant en période de rodage, une petite demi-heure par jour maximum ave la Tosca, et ensuite non stop avec la prestige, ce qui permet de bien travailler les nouveaux morceaux de l'orchestre.
Pierolivier a écrit :Halleluia ! Enfin une basse au ré grave ! C'est tellement évident que je ne comprend pas pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour qu'un facteur se décide à la commercialiser...
Sinon j'ai pas bien compris l’intérêt des systèmes débrayables,
PO
C'est curieux car j'ai connu un directeur, très bon clarinettiste, qui m'avait dit qu'il possédait une basse Selmer descendant au Ré grave. Je n'ai pas vu cet instrument car il s'en est séparé avant que l'on se rencontre. Il m'avait expliqué que c'était le modèle de basse que jouait Dolphy. Il a rencontré un jazzeux qui flashait sur cette basse. Et mon directeur a accepté d'échanger cette fameuse basse au Ré contre une au mib neuve.
Donc Selmer a produit de telles basses à une époque ? Ou bien s'agissait-t'il d'un instrument spécial ?
Quant aux systèmes débrayables ce n'est pas nouveau. Buffet a commercialisé au début des années 90 sur les clarinettes soprano un système (en option) de "synchronisme déconnectable". C'était un brevet de Joseph Marchi.
La pub disait que cela facilite le fameux trille fa#/sol# dans Carmen
Ce système facilite des enchainements de sur-aigus à partir de doigtés bouchés, et selon Marchi la productions de certains multiphoniques.
En tout cas je n'ai vu qu'en exposition ce modèle. Et je n'ai rencontré aucun clarinettiste l'ayant adopté. Tant pis pour la Carmencita...
"C'est très difficile de jongler avec le second degré dans un monde où tout est pris au premier" - Charb
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J'avais jamais fais gaffe mais effectivement sur cette vidéo de Dolphy à 7'53 on voit bien les 4 tampons sur le corps du bas. J'ai déjà entendu parler de basses Selmer au D grave sur une toute petite production, peut-être n'étaient-elles produite qu'à la demande et pourquoi n'ont-ils pas continué... ? Affaire à suivreClapat a écrit :
C'est curieux car j'ai connu un directeur, très bon clarinettiste, qui m'avait dit qu'il possédait une basse Selmer descendant au Ré grave. Je n'ai pas vu cet instrument car il s'en est séparé avant que l'on se rencontre. Il m'avait expliqué que c'était le modèle de basse que jouait Dolphy. Il a rencontré un jazzeux qui flashait sur cette basse. Et mon directeur a accepté d'échanger cette fameuse basse au Ré contre une au mib neuve.
Donc Selmer a produit de telles basses à une époque ? Ou bien s'agissait-t'il d'un instrument spécial ?
Finalement cette nouvelle production Buffet m'a fait découvrir que ma basse est équipée de cette facilité (version non débrayable) que je n'utilisait pas mais qui je pense va bien me servir car la plupart des thèmes de tango que je joue sont en Ré, La voire Mi majeur et c'est bien pratique !Clapat a écrit :
Quant aux systèmes débrayables ce n'est pas nouveau. Buffet a commercialisé au début des années 90 sur les clarinettes soprano un système (en option) de "synchronisme déconnectable". C'était un brevet de Joseph Marchi.
La pub disait que cela facilite le fameux trille fa#/sol# dans Carmen
Ce système facilite des enchainements de sur-aigus à partir de doigtés bouchés, et selon Marchi la productions de certains multiphoniques.
En tout cas je n'ai vu qu'en exposition ce modèle. Et je n'ai rencontré aucun clarinettiste l'ayant adopté. Tant pis pour la Carmencita...
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sans doute parce que c'était révolutionnairePierolivier a écrit :pourquoi n'ont-ils pas continué
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
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Pour information, il y a eu différents systèmes inventés par des luthiers pour améliorer principalement les notes de gorge "si bémol"; le premier est William Stubbins qui a mis au point le mécanisme S.K en collaboration avec Kalmus.Clapat a écrit :Pierolivier a écrit :Halleluia ! Enfin une basse au ré grave ! C'est tellement évident que je ne comprend pas pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour qu'un facteur se décide à la commercialiser...
Sinon j'ai pas bien compris l’intérêt des systèmes débrayables,
PO
C'est curieux car j'ai connu un directeur, très bon clarinettiste, qui m'avait dit qu'il possédait une basse Selmer descendant au Ré grave. Je n'ai pas vu cet instrument car il s'en est séparé avant que l'on se rencontre. Il m'avait expliqué que c'était le modèle de basse que jouait Dolphy. Il a rencontré un jazzeux qui flashait sur cette basse. Et mon directeur a accepté d'échanger cette fameuse basse au Ré contre une au mib neuve.
Donc Selmer a produit de telles basses à une époque ? Ou bien s'agissait-t'il d'un instrument spécial ?
Quant aux systèmes débrayables ce n'est pas nouveau. Buffet a commercialisé au début des années 90 sur les clarinettes soprano un système (en option) de "synchronisme déconnectable". C'était un brevet de Joseph Marchi.
La pub disait que cela facilite le fameux trille fa#/sol# dans Carmen
Ce système facilite des enchainements de sur-aigus à partir de doigtés bouchés, et selon Marchi la productions de certains multiphoniques.
En tout cas je n'ai vu qu'en exposition ce modèle. Et je n'ai rencontré aucun clarinettiste l'ayant adopté. Tant pis pour la Carmencita...
Puis il y a eu le mécanisme mis au point par Rosario Mazzeo, clarinette basse de l'Orchestre symphonique de Boston, qui améliore grandement le "Si bémol" et le "La bécarre"
N'oublions pas non plus le mécanisme Double-Boehm qui permet de faciliter énormément de passages, mais qui est peu connu.
Si une description détaillée de ses perfectionnements vous intéresse, je me ferai un plaisir de vous les décrire.
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Justement comme ton message l'indique il y a déjà plusieurs facteurs (auxquels j'ajoute Wurlitzer en Suisse) qui ont mis au point des systèmes qui fonctionnent très bien et donc si personne ne s'était penché sur le problème on pourrait éventuellement comprendre que l'étude et le développement d'un tel système soit un frein à sa mise en place (même si je n'y crois pas une seconde ) mais ce n'est absolument pas le cas ! Alors pourquoi les facteurs de clarinettes en masse ne s'y intéressent même pas ?FrançoisBC a écrit : Pour information, il y a eu différents systèmes inventés par des luthiers pour améliorer principalement les notes de gorge "si bémol"; le premier est William Stubbins qui a mis au point le mécanisme S.K en collaboration avec Kalmus.
Puis il y a eu le mécanisme mis au point par Rosario Mazzeo, clarinette basse de l'Orchestre symphonique de Boston, qui améliore grandement le "Si bémol" et le "La bécarre"
N'oublions pas non plus le mécanisme Double-Boehm qui permet de faciliter énormément de passages, mais qui est peu connu.
Si une description détaillée de ses perfectionnements vous intéresse, je me ferai un plaisir de vous les décrire.
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