Je pense que nous sommes plusieurs dans cette situation !
J'ai également abordé le clairon. J'ai dépassé ce cap fatidique tant redouté des clarinettistes, ce fameux passage de registre ! Du genre où ça marche un jour (génial !!!) puis rien à faire le lendemain (mais qu'est-ce qu'il se passe !!!) pour en arriver aujourd'hui à un résultat somme toute assez stable, ce qui est bien relatif !
En abordant le recueil des "20 études faciles de Jacques Lancelot" la semaine dernière, je me suis rendue compte que c'était effectivement pas encore ça. Dès le n°2. mes notes couacaient dans le clairon sans pouvoir y faire grand chose jusqu'à ce qu'on me fasse remarquer que je prenais une habitude bien enquiquinante de laisser gonfler mes joues !
Hop, on "corrige", du moins on essaye parce qu'il ne faut pas enterrer les dents dans la lèvre non plus ! Bref, ce n'est pas gagné et ohhhh ça va déjà beaucoup mieux !!! Bon, ok !!!
Je n'ai pas été par quatre chemins à mon cours et j'ai posé la question à mon professeur en lui montrant une partition de l'harmonie qui m'emmenait jusqu'au ré au-dessus de la portée. Est-ce qu'on va aller jusque là parce que je gonfle les joues comme une grenouille (il a bien rigolé d'ailleurs !) et je ne pense pas que ça peut marcher et je n'y tiens pas ?!?!
Il m'a répondu que je comprenais rapidement, que j'avais un beau son et que mes acquis étaient bons et stables. Cela nous a permis d'avancer aussi vite. Normalement, le clairon est abordé après 2-3 ans de pratique. Les difficultés que je rencontre viennent directement de mon embouchure qui n'est pas encore formée. Nous allons continuer à la travailler sans aller au-delà de mes possibilités.
J'ai descendu cette note d'une octave, soulagée !!! c'était symbolique !!!
Je vais donc continuer à jouer libérééééée, délivrééééée
Bref je pense que nous pouvons faire confiance à nos professeurs et en cas de doute, il ne faut pas hésiter à leur faire part de nos doutes !