Tactus a écrit :Bigorzazou a écrit : tu peux aller voir du côté de Starasbourg peut-être. Le TNS produit de très bons spectacles, montés par les élèves de fin de promo.
Et puis j'ai un pote qui bosse au TNS en plus, ce serait l'occasion un de ces jours, mais Strasbourg c'est pas tout près de Metz non plus.
En fait, ce que je cherche, ce sont des spectacles théâtre/musique. Celui des marionnettes m'aurait sans doute beaucoup plus.
(Arf j'viens de me rendre compte de ma faute sur "Strasbourg"... Mais bon je la trouve jolie alors je vais la laisser telle qu'elle. )
J'aime beaucoup quand le théâtre laisse une place à la musique. Non pas simplement en mettant sur scène un ou plusieurs musiciens, pour créer une "atmosphère" qui
accompagne le spectacle.
J'en ai vu des tonnes des spectacles de ce genre, mais je trouve ça inintéressant au possible.
Ce qui me plaît, c'est quand il y a une véritable recherche musicale, qui se fait tout le long des répétitions, quand la musique
prend sa place, qu'elle devient une unité à part entière, au même titre que le comédien et son personnage, et qu'elle ne se réduit pas à un simple
accessoire. Elle ne doit pas accompagner l'acteur, mais jouer
avec lui, le mettre en danger par la même occasion.
Certains des spectacles que j'ai cités ont cette démarche-là. Notamment Ariane Mnouchkine qui travaille depuis plusieurs années avec Jean-Jacques Lemêtre, multi-instrumentiste et luthier à ses heures, qui est capable de jouer avec des instruments du monde entier, et qui en fabrique même des inédits.
J'aime surtout leur démarche de travail. Le musicien est là dès les premières répétitions, et la recherche se fait véritablement en relation avec le plateau. Les comédiens improvisent; lui aussi. Et ils improvisent ensemble, même si c'est sur deux plans différents.
Le Turak a fait la même démarche pour composer la musique. Le clarinettiste (car c'est lui qui l'a écrite "officiellement"), s'est contenté de noter ce qui était sorti en improvisation pour le recomposer un peu plus précisément, et pondre quelques partitions. Et il y a un véritable jeu d'acteurs qui s'opère entre les deux musiciens et les marionnettes...
Sinon j'ai vu un autre spectacle l'an dernier à la Colline qui travaillait également beaucoup sur la musique, mais dans un genre complètement différent, hyper contemporain pour le théâtre, très "rock planant" pour la musique...
L'Homme de février. Perso, j'ai pas du tout accroché.
Pour finir, je vais encore parler de Tony Leite, mais pour moi, ça reste un maître en matière de "musique au théâtre"... Ce type-là est d'une créativité débordante, parfois déroutante... Il arrive à amener tout un public à faire le "bruit de la forêt" sans qu'on réalise vraiment ce qu'il nous fait faire, tout ça en se comportant comme le nouvel Herbert Von Karajan...
Bon, sinon, niveau musique et théâtre, ya aussi la colo à laquelle je participe tous les ans, qui monte un spectacle avec des enfants dans cette optique-là, mais ça j'en parlerai en temps voulu, pour faire un peu de pub toujours...
Tactus a écrit :J'ai vu il y a plusieurs années une pièce qui m'a énormément plu. Il s'agissait d'une histoire sur un jeune poète japonais qui écrivait des haïkus, mais uniquement sur la neige. Il ne trouvait pas d'inspiration ailleurs. Alors, il est allé voir le maître des couleurs pour colorer ses poèmes. Le comédien qui tenait le rôle principal était aussi flûtiste, et il y avait également du violoncelle et du piano. La musique était superbe, et le tout très poétique. J'ai adoré.
Il faudrait que je retrouve le nom des artistes...
Edit : j'ai trouvé !
J'avais conservé le programme...
Ca s'appelait "Neige", d'après Maxence Fermine, par le Théâtre du Frene (Paris), mis en scène par Alain Batis.
On parle du
livre ici, et de
la piècelà...
Ca me rappelle un poème que j'avais appris en CE1, que je cherche depuis des années, avec seulement trois petits souvenirs... ça parlait d'un peintre, de cygnes, et de neige... J'ai cru avec espoir qu'il s'agissait du texte dont tu parlais... Et puis non.
Tandis que le nougat est inerte, il se colle aux gens qui le mâchent avec les pieds. (C'est pas de sa faute, on lui reproche rien, mais il aurait pu le dire).