L'avenir de l'enseignement artistique en France
D'accord avec Iblix, mais alors pourquoi exclusivement la musique ? Le théâtre, le dessin, la peinture, la calligraphie sont importants aussi (j'ai le plus profond respect pour la calligraphie chinoise d'ailleurs, sans y connaître grand chose j'y découvre une finesse et une pureté que je ne trouve dans aucun autre art). Chacune de ces activités ne peut pas se faire qu'à raison d'une heure par semaine (au passage on voit bien que les conservatoires en France c'est l'enfer pour les parents : cours d'instrument + ensemble + FM + chorale + ???) le gamin passe 4h au bas mot au conservatoire. Alors 4hx5 activités ça fait 20h par semaine, il ne reste plus beaucoup de temps pour les langues, le français, les mathématiques qui me paraissent encore la base de l'enseignement. Et n'oublions pas le sport, bien entendu.
Au passage, mes enseignements de la musique en collège m'en ont dégoûté ... Il a fallu que j'aie 25 ans pour découvrir que la musique ce n'était pas un truc chiant et l'âge de 30 ans pour que je m'y mette.
Au passage, mes enseignements de la musique en collège m'en ont dégoûté ... Il a fallu que j'aie 25 ans pour découvrir que la musique ce n'était pas un truc chiant et l'âge de 30 ans pour que je m'y mette.
Cor de basset, clar sib, clar basse
- iblix
- Canard professionnel
- Messages : 2843
- Inscription : 11 févr. 2009, 12:40
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
En effet edp, difficile d'organiser tout ça à l'école, d'où l'intérêt du parascolaire subventionné : musique, sport, arts de la parole, art plastique...
Les enfants ne doivent et ne peuvent pas tout faire, mais ont la possibilité grâce à cet enseignement de découvrir et s'ils le veulent de s'impliquer dans l'une ou l'autre de ces activités même s'ils ne sont pas issus d'une famille aisée ou cultivée. Personnellement je trouve que ça important.
Les enfants ne doivent et ne peuvent pas tout faire, mais ont la possibilité grâce à cet enseignement de découvrir et s'ils le veulent de s'impliquer dans l'une ou l'autre de ces activités même s'ils ne sont pas issus d'une famille aisée ou cultivée. Personnellement je trouve que ça important.
Brian: "You have to be different!"
The Crowd: "Yes, we are all different!"
Small lonely voice: "I'm not!"
The Crowd: "Yes, we are all different!"
Small lonely voice: "I'm not!"
- cloénette
- 5RVlyrette
- Messages : 1749
- Inscription : 21 mars 2015, 14:00
- Localisation : une anglaise échoué en Occitanie
en angletere, nous bossions les matières académiques le matin 8h-12h (maths histoire anglais etc) et les après midi 13h30-16 on avait un roulement d’activités chaque semaine, par exemple, semaine 1 les apremes étaient pour la poterie, la semaine 2 les apremes étaient pour flute/batterie/piano (un roulement des eleves), semaine 3 c'etait tir a l'arc semaine 4 natation etc... cela alternait toutes les semaines... c’était vraiment une bonne méthode .. dommage que je n'y suis pas restée longtemps hahahaha!
non.. ce n'est pas un saxo...
Ah c'est pas normalement, il y a systématiquement des cours de musique, alors peut-être qu'à une époque ça a mis un peu de temps à se mettre en place, mais là personne n'y coupe (Je bosse dans des collèges).cloénette a écrit :normalement l'education musicale est obligatoire a l'ecole et college.. depusi 1882 de mémoire... mais entre le texte et la réalité y'a un fossé.. mon mari par exemple n'a jamais eu de cours de musique a l'ecole ni au college, cela n'a jamais été proposé ni engagé.
Par contre il y a une grande disparité dans les cours en question, tout dépend de l'enseignant et de sa pédagogie car ils sont très libres. Autant vous allez tomber sur un prof musicien qui va vous éclater toute l'année de par les activités et les choix musicaux, et si vous avez moins de bol vous tombez sur une caricature du prof de musique qui resté tanqué il y 30 ans avec ses frustrations de musicien raté.
Il n'y a plus de cours de flûte à bec, moi j'en garde un bon souvenir, je ne jouais pas du tout de clarinette à l'époque mais ça m'a appris à lire, ou déchiffrer plutôt, la musique, et je me tapais de super notes, même que du coup j'ai voulu me mettre au saxophone, mes parents m'ont sorti une énormité du genre : Avant le saxophone, on commence par la clarinette dans un conservatoire (n'importe quoi ).
Evidemment, il en a été hors de question, si j'avais su que 20 ans plus tard je deviendrais amoureux transit de cet instrument
L'ingénieur Barnier est formel, le projecteur de particules à double polarisation chromatique entrera en résonnance avec le palpeur de mirette si vous avez le malheur de le laisser branché. Il en résultera la destruction de votre beau câbleur tout neuf.
- cloénette
- 5RVlyrette
- Messages : 1749
- Inscription : 21 mars 2015, 14:00
- Localisation : une anglaise échoué en Occitanie
pourtant mon mari n'est pas né en 1882 hein mais en 1972 donc pas si vieux (quoi que je le taquine toujours sur ca car je serais toujours la plus jeune )
et il n'a jamais eu de cours de musique ni a l’école primaire ni au collège...
et moi dans les années 90 c’était flute et chant (prof raide dingue de voulzy et souchon....)
et il n'a jamais eu de cours de musique ni a l’école primaire ni au collège...
et moi dans les années 90 c’était flute et chant (prof raide dingue de voulzy et souchon....)
non.. ce n'est pas un saxo...
- L'Altiste
- Canard professionnel
- Messages : 2966
- Inscription : 30 janv. 2015, 13:01
- Localisation : Caen
- Contact :
En CE1 on avait une éducation artistique avec deux institutrices, l'une faisait mosaïques/coloriages (j'aimais pas, et c'était blindé de monde) l'autre musique avec flûte à bec (on était 12 et comme je voulais pas faire dessin...). Premier contact avec la musique, le flash, je serai musicien.cloénette a écrit :cela depend si tu as un maitre+maitresse qui fait de la musique et qui peut degainer un triangle/flute/guitare a l'ecole
Toutes les écoles ne le font pas, ça dépend des lieux et des personnes, et il y a 40 ans les instituteurs / institutrices étaient assez libres pédagogiquement.
. Selmer Alto
. Selmer Bb. Modèle 15 série L
. Selmer Bb. Modèle 15 série L
L'avenir de l'enseignement artistique en France
Il n'est pas indispensable de pratiquer un sport pour aller voir un match. Il en est de même pour la musique.Dickie a écrit :Que la pratique d'un art (ou d'un sport, j'y tiens) soit bénéfique, nul n'en doute.Que ce soit indispensable à chacun, je suis déjà plus nuancé.Que la collectivité doive payer pour, c'est véritablement un problème politique pur.
Après, c'est effectivement une question de politique : si on souhaite que les salles de concert se remplissent et que les professionnels de la musique puissent vivre de leur métier, il faut des enseignants qualifiés qui sachent susciter l'envie à tout un chacun d'écouter toute sorte de musiques, des écoles pour former ces professionnels, et des instrumentistes (professionnels ou pas) capables d'intéresser le public à leur art... et il faut payer pour ça... sinon, rien ne se fait.
souffler n'est pas jouer !
- Pierolivier
- Pithéclarinethantropus
- Messages : 7081
- Inscription : 21 oct. 2002, 08:13
- Localisation : Là où naissent les cloches et les andouilles.
Entièrement d'accord avec ça, la culture n'est pas innée il faut l'éduquer et l'école publique est encore le meilleur moyen pour le faire aujourd'hui.clarybole a écrit : Il n'est pas indispensable de pratiquer un sport pour aller voir un match. Il en est de même pour la musique.
Après, c'est effectivement une question de politique : si on souhaite que les salles de concert se remplissent et que les professionnels de la musique puissent vivre de leur métier, il faut des enseignants qualifiés qui sachent susciter l'envie à tout un chacun d'écouter toute sorte de musiques, des écoles pour former ces professionnels, et des instrumentistes (professionnels ou pas) capables d'intéresser le public à leur art... et il faut payer pour ça... sinon, rien ne se fait.
PO
Froid de novembre, range ton membre
P. Desproges
P. Desproges