Dim a écrit :Bah il me semble que le bois aussi est une ressource, qui est aussi touché par la raréfaction, et apparemment on en paye les conséquences vu le manque de stabilité de nos instruments.
Bien sûr, mais c'est une ressource qui est renouvelable : on peut replanter des arbres après les avoir coupés. On ne peut pas en dire autant des réserves de pétrole utilisées, entre autres, pour faire du plastique...
Quant à l'énergie dépensée par une machine-outil (à commande numérique forcément
) sur laquelle passe la clarinette, ça doit en bouffer des Watts, si on compte en plus la coupe et l’acheminement du bois plus le séchage en étuve, je ne parierais pas sur l'argument écologique pour démonter l'impression 3D.
Je ne parle pas de la consommation d'énergie de la machine utilisée, ça n'est pas le premier souci car on peut produire de l'énergie renouvelable, mais de ce qui est nécessaire à produire les équipements informatiques (plastique, métaux précieux, composants rares...) dont on finira par venir à manquer un jour. Plus la technologie est avancée, plus elle a besoin de matériaux rares, non renouvelables, et dont la production est souvent polluante. Petit exemple HS à titre d'illustration :
http://www.courrierinternational.com/ar ... e-en-chine
Se passer d'ordinateur, j'ai bien peur que ce soit un peu tard, elles ne sont pas conçues avec du papier et un crayon nos clarinette, si ?
Chez les grands fabricants comme Buffet, Selmer, Yamaha... certainement pas.
Mais certainement que de plus petits artisans font toujours «à l'ancienne».
Et puis c'est comme ça, les métiers évoluent
Ça ne veut pas dire que c'est inévitable, ni que ça va continuer longtemps de la sorte, ni que c'est fondamentalement une bonne chose.
si je prends mon exemple, pendant des années j'ai été photograveur (le travail pré-impression), mais je n'ai pu l'être que parce que je maîtrisais l'outil informatique, je serais incapable de flasher des films pour imprimerie offset en traditionnel, et alors ? J'ai pris la place de personne, et je n'ai certainement pas plus pollué que le flasheur tradi.
Mais il n'y a aucun mal à ça
clarybole a écrit :Dans 50 ans, je sais très bien où je serai
Pas moi...
Ce sont nos petits-enfants qui subiront notre boulimie actuelle.
Ma génération aura certainement la «chance» de connaitre les conséquences en ayant connu les causes.
Mais elle aura aussi la possibilité d'agir pour limiter la casse, ce que j'espère que mes contemporains auront la présence d'esprit de faire.
Certes, mais nous devons les faire évoluer.
Bien sûr
Comme elles ont évolué jusqu'à présent.